Cet article date de plus de huit ans.

Vidéo Quand la chirurgie soigne les TOC

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 6 min
TOC : une chirurgie pour soigner les patients les plus touchés
TOC : une chirurgie pour soigner les patients les plus touchés TOC : une chirurgie pour soigner les patients les plus touchés (FRANCE 2)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
France 2

France 2 s'intéresse aux troubles obsessionnels compulsifs et plus particulièrement aux progrès de la chirurgie qui permettent, parfois, d'en sortir.

Patricia Nong est atteinte de troubles obsessionnels compulsifs. France 2 est allée à sa rencontre. Le journaliste ne pourra pas rentrer chez elle, seuls sa mère et son beau fils en ont le droit. Depuis 28 ans, elle ne sort que très rarement de sa maison pour se rendre à l'hôpital. Elle se souvient qu’à 10 ans déjà, elle avait certaines manies. Mais "ça ne me prenait pas tout mon temps comme ça me le prend maintenant", explique-t-elle. La maladie est aujourd'hui invivable. Patricia Nong saisit sa dernière chance, l'opération du cerveau. "Au début, je ne comprenais pas, je pensais qu'elle ne faisait pas d'efforts, qu'avec un petit peu de volonté, ça serait passé", avoue son mari Didier Nong. Mais les troubles ont progressé et ont coupé le couple de leurs proches.

Une stimulation électrique pour en finir avec les TOC

"On a à l'intérieur du cerveau des réseaux de neurones interconnectés. Parfois ces réseaux dysfonctionnent pour tout un tas de raisons possibles. L'idée de cette intervention c'est de délivrer une stimulation électrique sur ce réseau pour corriger ce dysfonctionnement", explique Denys Fontaine, neurochirurgien aux CHU de Nice (Alpes-Maritimes). L'opération, lourde, dure sept heures. La technique ne concerne qu'une dizaine de personnes, les plus touchées, opérées chaque année. Pour la moitié d'entre eux, l'opération est efficace. "Par quel mécanisme, ça reste à élucider", poursuit le chirurgien. Patricia Nong devra attendre plusieurs mois pour mesurer la réussite de l'opération.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.