Santé : la chasse aux arrêts-maladies fallacieux
Le gouvernement veut lutter contre les arrêts-maladies délivrés en téléconsultation sur Internet.
Trois mots : arrêt de travail. Après les avoir rentrés dans un moteur de recherche et reçu quelques détails sur une migraine, une téléconsultation avec un médecin inconnu est possible. Un rapide questionnaire basique plus tard et le médecin accepte de mettre la patiente à l’arrêt un ou deux jours "pour voir si la crise part". Des pratiques qui ne passent pas auprès de l’Assurance maladie, laquelle a perdu 100 millions d’euros en 2021 à cause d'arrêts contractés auprès de médecin inconnu du patient.
Une mesure présentée lundi 26 septembre
En guise de riposte, l’Assurance maladie ne souhaite plus prendre en charge ces arrêts spécifiques, ce qui réjouit Jérôme Marty, président du syndicat de l’Union française pour une médecine libre. "Il y a une facilitation de la recherche de l'arrêt de travail pour certains patients (...) Les plateformes sont lancées dans des logiques financières et satisfont des patients qu’elles ne connaissent pas et rentrent dans leur logique économique". Cette mesure phare du projet de financement de la sécurité sociale sera présentée le lundi 26 septembre.
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