Sécurité routière : pourquoi le téléphone est le nouveau "fléau de la route"
Appel, SMS, GPS… Au volant, les smartphones sont bien présents : 70% des automobilistes utiliseraient leur téléphone pendant qu’ils conduisent, selon une enquête AXA Prévention* publiée le 19 juin 2019. Un usage particulièrement élevé chez les jeunes âgés de 18 à 24 ans, pour qui ce chiffre grimpe même à 83%.
Plus précisément, un Français sur quatre écrit ou lit un SMS au volant et un sur deux garde l’œil rivé sur le GPS de son téléphone. De même, en 15 ans, le nombre de conducteurs qui téléphonent au volant a doublé : ils étaient 22% en 2004 et sont désormais 45% en 2019, selon l’enquête d’AXA Prévention qui qualifie même le téléphone de nouveau "fléau de la route".
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Le téléphone responsable d’un accident sur 10
En effet, ces nouvelles habitudes ne sont pas sans danger pour les usagers de la route puisque comme le rappelle le Sécurité routière, une conversation téléphonique multiplie par trois le risque d’accident et écrire ou lire un SMS au volant multiplie ce risque par 23. En outre, un conducteur enregistre entre 30% et 50% d’informations en moins sur la route lorsqu’il est au téléphone.
Au final, la conversation téléphonique au volant est responsable d’un accident corporel sur 10.
135 euros et trois points, même avec oreillettes
Pour rappel, le téléphone au volant est interdit par le code de la route, en voiture comme en deux roues. L’utilisation du portable tenu en main pour un appel ou pour un SMS constitue donc une infraction sanctionnée d’un procès-verbal avec une amende de 135 euros et un retrait de trois points sur le permis. Depuis le 1er juillet 2015, les oreillettes "kits mains libres", les écouteurs et les casques sont également interdits et leur usage au volant est donc soumis aux mêmes sanctions que l’usage du téléphone en lui-même.
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