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Changement d'heure : attention à la baisse de luminosité au volant !

Dimanche 27 octobre, nous passons à l'heure d'hiver, à 3h du matin, il sera 2h. La luminosité va diminuer plus tôt et peut augmenter le risque d'accidents de la circulation. Emmanuel Barbe, délégué interministériel à la sécurité routière, appelle à la vigilance en raison du manque de visibilité.  
Article rédigé par La rédaction d'Allodocteurs.fr
France Télévisions
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Changement d'heure : attention à la baisse de luminosité au volant !

Dimanche, nous passons à l’heure d’hiver ! À 3h du matin, il sera 2h, donc nous dormirons davantage. Il fera jour plus tôt, mais il fera également nuit plus tôt. Attention à la baisse de luminosité et d’attention en conduisant.

En fin de journée, les heures où vous avez l'habitude de conduire seront soudainement plus sombres. En conséquence, le gouvernement appelle à la vigilance pour le changement d’heure en raison du manque de visibilité.

En rentrant de week-end dimanche soir puis dès la sortie des bureaux à partir de lundi, soyez particulièrement attentif au volant. "La baisse de luminosité entraîne un véritable problème de visibilité des piétons, cyclistes et utilisateurs de trottinettes » , explique Emmanuel Barbe, délégué interministériel à la sécurité routière.

« La mortalité des piétons augmente de près de 50% après le changement d’heure »

« Près de la moitié des piétons tués chaque année le sont sur les quatre mois d’octobre à janvier », rappelle-t-il.

Prudence face à la baisse de luminosité, au brouillard, à la pluie ou aux chutes de neige … En tant qu’automobiliste, redoublez de vigilance : les sorties d’école et les trajets travail-domicile ont désormais majoritairement lieu la nuit. En tant que piéton, rendez-vous visible et lumineux : les conducteurs peuvent être surpris par l'obscurité inhabituelle.

« Des vêtements plus clairs et des cartables avec des bandes réfléchissantes pour les enfants » sont un bon moyen de s’assurer d’être vu. « Un piéton ou un cycliste ne doit jamais penser que, parce que nous voyons, nous sommes visibles », rappelle Emmanuel Barbe.

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