Cet article date de plus de neuf ans.

Pour l'Onu, "le monde a réussi à enrayer la propagation du VIH"

D’après un rapport publié par l’ONUSIDA mardi, le nombre de contaminations par le virus du Sida a baissé de 35% dans le monde ces cinq dernières années. "La propagation du virus s’est inversée" s’est félicité le secrétaire général de l’Organisation des Nations-Unies. Il estime que "mettre fin à l’épidémie de sida d’ici 2030 est ambitieux, mais réaliste".
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon en Ethiopie lors de la présentation du rapport de l'ONUSIDA © Tiksa Negeri/Reuters)

C’était l’objectif n°6 des huit objectifs du millénaire pour le développement qu’avait fixés l’ONU au début des années 2000 : "Combattre le VIH et enrayer sa propagation". Aujourd’hui, l’organisation l’estime atteint. Le rapport de l'ONUSIDA présenté ce mardi lors d’une conférence sur le financement du développement, à Addis Abeba en Ethiopie, contient en effet une série de chiffres encourageants.

Sur la période 2000-2014, le nombre de nouvelles infections a baissé de plus d’un tiers (deux millions de nouveaux cas l’an passé). Chez les enfants, la baisse est de près de 60%. Les décès liés au virus, ont eux chuté de 41% par rapport à 2004. Autre source de satisfaction : 15 millions de personnes ont désormais accès aux traitements par anti-rétroviraux (contre un million en 2001).

La fin de l’épidémie en 2030 ?

S’appuyant sur ces chiffres, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon a déclaré que "mettre fin à l’épidémie de sida d’ici 2030 est ambitieux, mais réaliste ". Mais pour cela, il faudra que les Etats membres poursuivent et même accentuent leurs efforts de financement des programmes onusiens. L’Organisation a ainsi souhaité que 32 milliards de dollars soient investis chaque année d’ici 2020 (ce montant dépassait à peine les 20 milliards l’année dernière).

Soulignant que 76 pays pénalisent encore les rapports entre personnes de même sexe, et que dans nombre d’Etats, les personnes transgenres sont exclues des programmes de protection sociale, l’ONU note que "le monde est bien loin d’atteindre son objectif d’éliminer les inégalités entre les sexes ainsi que la violence et les abus fondés sur le sexe".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.