Pêche thérapie à Istanbul
La pêche est une passion que partagent de nombreux Stambouliotes. Et elle peut même s'avérer thérapeutique, selon les médecins turcs.
À 56 ans, Serife Dogan est un symbole de la ville d'Istanbul (Turquie). Elle est diabétique. Il y a deux mois, son médecin lui a prescrit la pêche à la ligne. "Je suis tombée malade, je souffre de diabète", explique-t-elle. "Je viens ici pour me détendre, me vider l'esprit, et aussi pour passer le temps, car je suis désormais à la retraite. C'est vraiment très agréable, et c'est vrai ce qu'on dit : une fois qu'on a essayé, on ne peut plus s'en passer".
Les ressources du Bosphore dégradées
Elle pêche jusqu'à 500 grammes de poisson par jour. Entre thérapie, loisirs, ou pour le commerce, chaque jour, ce sont des milliers d'amateurs qui pêchent des poissons... trop petits ! Cette passion dégrade les ressources du Bosphore, mais elle reste une pêche traditionnelle intimement liée à Istanbul, la seule ville au monde traversée par la mer et située entre deux continents.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.