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Pass vaccinal : "On ne fait pas n'importe quoi sous la pulsion", prévient Gérard Larcher, président du Sénat

"La majorité sénatoriale va voter" ce pass vaccinal, assure le président du Sénat après des "ajustements", notamment sur sa durée d'application.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Gérard Larcher, le président du Sénat sur France Inter, le 11 janvier 2022. (FRANCEINTER / RADIO FRANCE)

"On ne fait pas n'importe quoi sous la pulsion", estime mardi 11 janvier sur France Inter Gérard Larcher, président du Sénat, qui se saisit à son tour du projet de loi transformant le pass sanitaire en pass vaccinal. Christophe Castaner, président du groupe LREM à l'Assemblée nationale déplorait lundi sur France Inter la lenteur du Sénat, face à l'urgence de a crise sanitaire.

>> Pass vaccinal : comment le Sénat, à majorité de droite, va tenter de modifier le projet de loi

"Le train de sénateur, c'est le train de la sagesse", rétorque le président du Sénat, prenant l'exemple de l'école et du changement de protocole sanitaire.

"Nous avons eu pas moins de trois versions en sept jours, nous avons besoin de stabilité. Christophe Castaner ferait mieux de se préoccuper de sa majorité, et des 127 députés qui n'ont pas voté, plutôt que de donner des leçons au Sénat."

Gérard Larcher, président du Sénat

à franceinfo

"La question du pass vaccinal est une affaire de liberté, insiste le sénateur LR. La majorité sénatoriale, et je m'y associerai, va voter ce pass vaccinal. Je pense qu'il n'y a pas de difficulté, si d'ici quelques jours, nous ayons un texte de loi qui ait force de loi."

Le Président du sénat a précisé les ajustements apportés au texte de loi. "Mes collègues ont fixé en commission une barre au-dessus de laquelle le pass vaccinal s'applique, 10 000 hospitalisations, et au-dessous duquel il ne s'applique plus", afin "qu'il puisse s'appliquer en cas de nouvelle vague". La commission a aussi retenu lundi le maintien du pass sanitaire pour les mineurs. Sur la question du contrôle de l'identité, réservée pour l'instant aux cafetiers et aux restaurateurs, "nous le modulons, il y aura des débats approfondis sur ce sujet mardi soir et mercredi."

"Nous avons une vingtaine de collègues qui ne souhaitent pas s'associer à cette démarche. Chez nos amis centristes, c'est une dizaine qui avaient témoigné soit une non participation au vote soit un vote contre", a-t-il précisé. "Nous aurons une majorité solide, et exigeante sur un certain nombre de conditions, notamment la défense des libertés, la limitation dans le temps et le contrôle du Parlement."

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