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L'Agence de sécurité du médicament suspend la commercialisation de cosmétiques de la marque Joëlle Ciocco

Les autorités de santé suspendent la vente de ces cosmétiques dans lesquels des corticoïdes à effet anti-inflammatoire ont été trouvés.
Article rédigé par franceinfo, Solenne Le Hen
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
L'entrée de l'Agence de sécurité du médicament à Paris le 17 octobre 2017 (photo d'illustration). (ALAIN JOCARD / AFP)

Mise à jour du 14 février 2024. En ce début d’année 2024, l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament a mis fin à cette suspension de fabrication et commercialisation des produits cosmétiques de la marque Joëlle Ciocco.


L'Agence de sécurité du médicament annonce suspendre la commercialisation de cosmétiques de la marque Joëlle Ciocco après avoir découvert des corticoïdes qui n'ont pas lieu d'être dans des crèmes, a appris franceinfo mercredi 15 mars 2023. L'ANSM conseille à ceux qui possèdent ces cosmétiques de ne plus les utiliser.

Lors d'inspections en laboratoire menées avec la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), l'ANSM a découvert de la bétaméthasone dans des crèmes pour le visage et des produits de beauté de la marque. Il s'agit d'un corticoïde utilisé principalement pour son effet anti-inflammatoire, il est donc censé être prescrit uniquement sur ordonnance.

Si elle est appliquée sur le visage sur le long terme, cette substance risque de fragiliser et d'amincir la peau, prévient l'Agence de sécurité du médicament. Elle peut aussi provoquer une poussée d'acné, voire de dépigmenter la peau.

Les cosmétiques Joëlle Ciocco sont vendues dans de grands magasins, tels que Le Bon Marché à Paris. Comptez jusqu'à près de 200 euros le pot de 30 ml de crème anti-âge.

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