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Implants contraceptifs Essure : "Je n'ai pas été suffisamment informée", témoigne une plaignante

Les implants contraceptifs définitifs Essure seraient à l'origine d'effets secondaires "dramatiques". C'est ce qu'avancent deux Françaises qui lancent une action en justice contre le fabriquant Bayer. L'une d'entre elles témoigne sur franceinfo.

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Publié le 09/12/2016 14:06 Mis à jour le 09/12/2016 14:21

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Un implant contraceptif définitif Essure, fabriqué par le laboratoire Bayer. (CAPTURE D'ECRAN/ THE ESSURE PROCEDURE/ BAYER)

Elles se plaignent d'effets secondaires "dramatiques". Deux Françaises lancent une action en justice contre Bayer, le fabricant allemand d'implants contraceptifs définitifs Essure. L'une d'elles est Marielle Klein. Elle se dit victime d'effets secondaires suite à la pose de ces implants. Elle témoigne vendredi 9 décembre sur franceinfo.

franceinfo : Avez-vous été alertée sur d'éventuels risques liés à ces implants ?

Marielle Klein : Pas du tout, car cette gynécologue ne posait pas les implants. Elle m'a orientée vers un chirurgien qui utilisait cette méthode. L'entretien a duré quelques minutes. J'ai expliqué que j'avais cinq enfants, qu'on m'avait parlé de la méthode Essure et que je souhaitais accéder à ce procédé. Il m'a dit : "Ok, on laisse passer le délai de réflexion de cinq mois. Et ensuite vous venez.' Je n'ai pas été suffisamment informée.

Quels effets avez-vous ressentis ?

Au bout d'un an, j'ai commencé à avoir des vertiges, ainsi que des soucis de sinusites récurrents que l'on n'arrivait pas à soigner. Ensuite, mes cycles sont devenus hémorragiques. À cela se sont ajoutés une inflammation intestinale, des palpitations cardiaques, des troubles ORL... J'ai fini par développer des troubles neurologiques. Au bout d'un certain temps, après avoir tout éliminé, je me suis dit que tout avait démarré après la pose des implants Essure.

Vous vous êtes fait retirer les implants au début de l'année 2016. Avez-vous constaté des changements ?

Le jour même de l'opération, un voile s'est levé de mon corps. Dans les trois premiers mois, j'ai senti une nette amélioration. Aujourd'hui, je suis suffisamment forte pour venir en aide à ces femmes qui, je pense, sont en souffrance et ne comprennent pas qu'on ne donne aucune explication à leurs maux. Aujourd'hui, je demande que Bayer finance et participe à l'expertise à laquelle je souhaiterais être soumise, afin de voir si les implants sont effectivement la cause de tous ces maux que je décris.