Variole du singe : la France est-elle bien préparée face à l'épidémie ?
En Europe, une première personne est décédée de la variole du singe en Espagne, a-t-on appris dans la soirée du vendredi 29 juillet. Le Dr Imad Kansau, médecin spécialiste des maladies infectieuses à l'hôpital Antoine-Béclère de Clamart, en duplex pour le 23 Heures, fait le point sur la situation épidémique.
Dans la soirée du vendredi 29 juillet, le premier décès d'une personne à cause de la variole du singe a été annoncé en Espagne. Il s'agit du premier décès dû à la maladie en Europe, et cela reste quelque chose d'encore assez rare. "C'est assez rare, heureusement. Il s'agit des complications qui surviennent chez des patients immunodéprimés, donc des patients qui sont au stade Sida ou autres maladies qui donnent une immunodépression, c'est-à-dire une baisse importante des défenses", explique le Dr Imad Kansau, médecin spécialiste des maladies infectieuses à l'hôpital Antoine-Béclère de Clamart (Hauts-de-Seine), en duplex pour le 23 Heures.
"Les mesures ont été prises"
Les personnes les plus à risque de contracter la maladie sont-elles bien informées ? "Les mesures ont été prises, et maintenant, à travers des associations et des communications par les médias, les personnes à risque peuvent parfaitement être informées, et c'est très important de savoir informer sur où sont ces centres", estime le Dr Imad Kansau. Faudrait-il élargir la vaccination dès aujourd'hui ? "À l'heure actuelle, sur un plan épidémiologique, ce n'est pas encore nécessaire, mais c'est une situation importante à considérer et à mettre en place assez rapidement dès lors que l'épidémie dépassera les limites concernant le type de population infectée", répond le Dr Imad Kansau.
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