: Vidéo Variole du singe : François Braun assure qu'il y a un "stock très conséquent" de doses de vaccin
"On n'a pas du tout pris de retard" dans la lutte contre la variole du singe, a assuré le ministre de la Santé françois Braun.
"Vraiment pas de panique, nous avons réagi extrêmement vite" dans la lutte contre la variole du singe, clame le ministre de la Santé François Braun mercredi 27 juillet sur franceinfo. "La France a été un des premiers pays à préconiser et à autoriser la vaccination préventive, donc on n'a pas du tout pris de retard", explique le ministre.
"Il y a un problème pour obtenir des créneaux de vaccination tout de suite", reconnaît François Braun. "Nous augmentons les capacités, assure le ministre de la Santé. Il fallait des bras pour vacciner, c'est pour ça que j'ai signé un arrêté hier, permettant aux étudiants en santé, par exemple, de pouvoir vacciner."
Précisant que 42 000 doses ont été destockées pour l'instant, le ministre a indiqué que "la France a été un des premiers pays à préconiser et à autoriser la vaccination préventive, donc on n'a pas du tout pris de retard", dans la lutte contre la variole du singe.
Il y a actuellement "118 centres qui vaccinent" contre la variole du singe en France, assure le ministre de la Santé. Un seul de ces centres est entièrement consacré à la vaccination contre ce virus : le centre de santé Edison, dans le 13e arrondissement à Paris, qui a ouvert mardi.
Des stocks de vaccin classé secret défense
Le ministre assure qu'il y a un "stock très conséquent" de doses de vaccin mais explique ne pas pouvoir dévoiler le chiffre exact qui est classé secret défense car "la variole est reconnue comme une arme biologique, on sait qu'elle pourrait être utilisée en termes de conflit". Il y a 42 000 doses qui ont été déstockées pour l'instant et 250 000 personnes à risque ont été identifiées.
La variole du singe "n'est pas du tout une pathologie comme le Covid ou le Sida, comme on peut l'entendre", rassure François Braun. "Ce n'est pas simplement en croisant quelqu'un dans la rue qu'on va être contaminé, poursuit le ministre. Ce n'est pas une maladie sexuellement transmissible comme on pouvait le penser initialement, c'est une maladie qui se transmet par des lésions cutanées."
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