De plus en plus de personnes dorment mal. Pourtant, le sommeil a mis du temps avant d'être pris au sérieux par la médecine. D'après Isabelle Arnulf, cela fait même moins d'une vingtaine d'années. "Ça se passe la nuit, cela paraît passif, on a l'impression qu'on perd du temps alors qu'en fait il se passe plein de choses dans notre cerveau", détaille la neurologue, cheffe du service des pathologies du sommeil à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière (AP-HP), dans le journal de 20 Heures de France 2, samedi 5 décembre.La pandémie à l'origine de mauvais rêvesPar ailleurs, la pandémie de coronavirus a eu des conséquences sur le sommeil. "Depuis le confinement et le télétravail, les personnes dorment un peu plus le matin. Mais ceux qui ne vont pas au bureau vont avoir tendance à se coucher tard et à perdre le rythme. Et puis, bien sûr, il y a le stress, qui a augmenté, avec des difficultés à s'endormir et des mauvais rêves", ajoute Isabelle Arnulf.