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À Brest, l'opération "Posons nos smartphones" invite les élèves d'un collège à déconnecter une heure par jour

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L'opération "Posons nos smartphones" invite les habitants de Brest à déconnecter du mieux qu'ils peuvent de leur écran de portable.
À Brest, l'opération "Posons nos smartphones" invite les élèves d'un collège à déconnecter une heure par jour L'opération "Posons nos smartphones" invite les habitants de Brest à déconnecter du mieux qu'ils peuvent de leur écran de portable. (FTR)
Article rédigé par franceinfo - Diego Caparros
France Télévisions

L'opération "Posons nos smartphones" invite les habitants de Brest à se détacher de leur téléphone portable. Initié par un médecin du sport, le projet vise à leur montrer qu'un usage trop fréquent a des conséquences sur la santé. Un professeur et des élèves d'un lycée brestois tentent l'expérience. #IlsOntLaSolution

Éteindre son téléphone, un geste qui pourrait paraître simple, mais qui se révèle en réalité assez complexe. Selon certaines études, les écrans captent plus de 60% du temps de loisirs des Français. Michel Carvadec est professeur dans un lycée brestois. Il participe au projet "Posons nos smartphones", une initiative lancée par un médecin du sport préoccupé par les conséquences de leur usage sur la santé. Il a réussi à réduire son utilisation d'une heure par jour en un peu moins d'une semaine. "Toute notre vie est dedans. C'est une prise de conscience qu'il faut avoir. Cela peut être un réflexe. Puisque l'on a un instant de loisir, je vais pouvoir regarder ce qu'il se passe", décrypte Michel.

Des élèves de son lycée ont également relevé le défi. Un défi qui s'annonce pour eux ardu car Ils sont nés avec les écrans. "Moi j'ai regardé et j'en suis à un peu plus de 3 heures par jour", lance une élève. Certains d'entres eux ont conscience des effets néfastes que peut engendrer une utilisation excessive : "On a souvent des migraines, ou on se sent beaucoup plus fatigué."

Le défi est de taille, mais peu à peu, les élèves arrivent à se détacher partiellement de leurs appareils. "C'est difficile de se dire que l'on utilise pas le téléphone et qu'il faut s'occuper avec autre chose mais au fil de la semaine on s'y fait", analyse une autre adolescente.

Moins de smartphone plus de sommeil 

Les volontaires ayant participé à cette expérimentation devront par la suite remplir un questionnaire. Ce dernier sera analysé par un médecin qui s'intéresse aux enjeux des smartphones."Si on réduit d'une heure. Cette heure en moins permettra probablement de faire plus d'activité physique et d'être moins sédentaire", détaille Yannick Guillodo, médecin du sport.

Un moyen pour arriver potentiellement à récupérer du sommeil en plus, c'est ce qu'explique Yannick : "C'est là qu'on insiste beaucoup. On va améliorer notre sommeil, notamment en coupant notre smartphone au moins une demi-heure avant de se mettre au lit. Les lumières bleues des smartphones sont des anti-mélatonines, donc elles retardent l'endormissement." L'opération de prévention "Posons nos smartphones" se déroule jusqu'au 27 novembre.

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