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Chambéry : un enfant de deux ans meurt d'une méningite foudroyante, environ 70 personnes éligibles à la vaccination préventive

Selon l'ARS, il n'y a pas de lien avec l'hyperendémie enregistrée en août dernier en Auvergne-Rhône-Alpes. Douze cas, dont un mortel, d’un nouveau variant de méningocoque B, avaient été déclarés.
Article rédigé par franceinfo, avec France Bleu
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Temps de lecture : 2min
Un bébé se fait ausculter par une pédiatre à Orléans (Loiret), le 6 novembre 2020. (MAXPPP)

Un enfant de deux ans est mort d'une méningite foudroyante, ce week-end, à Chambéry, a appris ce mardi France Bleu Pays de Savoie auprès de l'Agence régionale de santé (ARS) Auvergne-Rhône-Alpes, confirmant une information du Dauphiné Libéré. Il était inscrit dans une crèche de la ville.

"Conformément à la procédure en vigueur dans le cadre de cette maladie à déclaration obligatoire, les personnes ayant été en contact avec l’enfant pendant la période de contagiosité ont été identifiées, informées et orientées pour recevoir un traitement préventif", précise l'ARS. Les personnes ayant eu des contacts rapprochés récents avec le malade pourront recevoir un traitement préventif par antibiotique, comme le prévoient les directives du ministère de la Santé.

Une vaccination préventive pour 70 personnes

Comme "un méningocoque de sérogroupe Y a été identifié, une vaccination complémentaire à l’antibioprophylaxie est en cours d’organisation pour certains contacts", explique l'ARS à France Bleu Pays de Savoie. Environ 70 personnes, des membres de la famille de l’enfant, des enfants et des personnels de la crèche, sont concernées par cette vaccination préventive.

Le méningocoque, une bactérie que l'on trouve fréquemment dans la gorge, peut parfois déclencher une maladie grave, l'infection invasive à méningocoque. Les symptômes les plus fréquents sont la fièvre et les maux de tête importants, souvent accompagnés de vomissements. Ce germe fragile ne survit pas en dehors du corps. La transmission se fait donc uniquement en contact direct.

L’ARS indique qu’il n’y a pas de lien avec la situation d’hyperendémie enregistrée en août dernier dans la région. Douze cas, dont un mortel, d’un nouveau variant de méningocoque B, avaient été déclarés en Auvergne-Rhône-Alpes, rappelle France Bleu Pays de Savoie. Une campagne de vaccination avait été lancée dans une centaine de communes de Savoie.

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