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Grippe aviaire : le niveau de risque abaissé d'"élevé" à "modéré" en France

Le nombre de foyers s'est stabilisé à 315 à la mi-mars et n'a depuis connu aucune nouvelle augmentation.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Des pintades dans un élevage dans la commune de Les Herbiers (Vendée), le 5 décembre 2022. (LOIC VENANCE / AFP)

La France était en niveau de risque "élevé" de grippe aviaire depuis début novembre 2022. Selon un arrêté en date du 26 avril publié samedi 29 avril au Journal officiel, le niveau de risque passe dimanche au niveau "modéré". De ce fait, les mesures renforcées de biosécurité, notamment le confinement des volailles et les tests systématiques si un foyer est détecté à moins de 20 km d'une exploitation, ne seront plus obligatoires sur l'ensemble du territoire, mais seulement dans les zones à risque.

Pour justifier cette décision, l'arrêté évoque "la diminution de l'incidence des cas d'influenza aviaire dans l'avifaune sauvage et la fin des migrations ascendantes sur le territoire métropolitain", ainsi que "la diminution du nombre de cas d'influenza aviaire hautement pathogène dans les pays voisins".

Aucun nouveau cas recensé depuis le 14 mars

Depuis le mois de mars 2023, la France a connu un fort ralentissement de l'accroissement du nombre de foyers d'influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) sur son territoire. Celui-ci s'est stabilisé à 315 foyers à la mi-mars et n'a depuis connu aucune nouvelle augmentation, a annoncé vendredi le ministère de l'Agriculture. Depuis le 14 mars, aucun cas n'a été recensé dans les élevages français, après la détection d'un dernier foyer dans le Centre-Val-de-Loire.

Dès le 19 avril, les autorités avaient ainsi annoncé un premier allègement des mesures ! dans les Pays de la Loire, en Bretagne et dans les Deux-Sèvres, territoires particulièrement affectés, les prélèvements à réaliser sur les palmipèdes (canards et oies) pour détecter la maladie ont été diminués de moitié. Enfin, dans les zones indemnes, les volailles fragiles ont été autorisées à sortir en parcours extérieur réduit, protégées des oiseaux sauvages par des filets et grillages, "si des critères de températures extérieures élevées plusieurs jours successifs sont constatés".

En 2021-2022, l'épizootie a conduit à l'abattage de 22 millions de volailles en France. 

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