Greffe d’utérus : les États-Unis aussi
En 2013, deus ans après une tentative infructueuse en Turquie, l'université médicale suédoise de Göteborg fut la première réaliser une greffe d’utérus aboutissant à la naissance d'un enfant. Fin 2015, la Suède avait déjà réalisé neuf greffes d’utérus, conduisant à cinq grossesses et quatre naissances.
Fin 2015, des médecins britanniques ont obtenu le feu vert des autorités du pays pour lancer, dès 2016, le tout premier essai clinique de greffe d'utérus au Royaume-Uni, qui devrait concerner dix femmes.
Les États-Unis ne seront donc pas en reste : le 24 février, une jeune femme de 26 ans dont l'identité n'a pas été révélée, a elle aussi bénéficié d’une greffe d’utérus, en provenance d’une donneuse décédée.
À la date de l’annonce, son état était jugé "stable" par les médecins.
La Cleveland Clinic, où a eu lieu l’opération, avait commencé à sélectionner des candidates pour une greffe de l'utérus à la fin de 2015 dans le cadre d'un essai clinique approuvé par le conseil du centre hospitalier visant à offrir cette procédure à dix femmes. Celles susceptibles d'en bénéficier sont nées sans utérus ou ont subi une ablation de cet organe qui les empêchent de procréer.
Les patientes devront attendre une année avant d'essayer de tomber enceinte, le temps de la guérison après l'opération et que les médecins ajustent les doses de médicament anti-rejet de l'organe greffé.
Cette greffe sera temporaire. L'utérus implanté sera enlevé après la naissance d'un ou deux enfants, permettant à la femme de ne plus suivre un traitement pour empêcher le rejet de l'utérus implanté.
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