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Vidéo "La France doit se préparer à faire évoluer rapidement sa stratégie de dépistage", annonce Olivier Véran

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Coronavirus : "La France doit faire évoluer rapidement sa stratégie de dépistage", annonce Olivier Véran
Coronavirus : "La France doit faire évoluer rapidement sa stratégie de dépistage", annonce Olivier Véran Coronavirus : "La France doit faire évoluer rapidement sa stratégie de dépistage", annonce Olivier Véran
Article rédigé par franceinfo
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Le ministre de la Santé a annoncé une évolution de la doctrine d'usage des tests de dépistage du Covid-19.

Vers un changement de la doctrine de dépistage du coronavirus. Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a indiqué samedi 21 mars que la France devait se préparer à "faire évoluer rapidement sa stratégie de dépistage" afin d'être "en mesure de multiplier nos capacités de tests au moment où nous lèverons le confinement".

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"Au moment où nous permettrons à chacune et à chacun de reprendre le cours normal de sa vie, nous devrons pouvoir vérifier que les personnes pour lesquelles il y avait un doute présentaient ou non la maladie", a expliqué Olivier Véran lors d'une conférence de presse. "Et quand je dis multiplier, cela veut dire multiplier, pas juste augmenter", a poursuivi le ministre, affirmant que le gouvernement travaillait "avec l'ensemble des industriels en France et à l'étranger pour augmenter ces capacités de tests dans les plus brefs délais".

Une méthode de tests plus rapide et plus simple ?

La France dispose d'une capacité de 4 000 tests chaque jour, selon Olivier Véran, et quelque 60 000 tests ont été réalisés depuis le début de l'épidémie. "Nous souhaitons monter en puissance", a-t-il affirmé. Actuellement, "70 laboratoires, en plus des 50 déjà équipés, sont en capacité de réaliser des tests", selon le ministre.

Le ministre a cependant défendu la stratégie suivie par la France jusqu'à présent. "Nous avons fait le choix de réserver les tests aux personnes prioritaires", à savoir celles présentant des symptômes ou vivant dans des territoires épargnées par l'épidémie, a-t-il précisé, alors que des voix s'élèvent pour critiquer le choix de n'avoir pas réalisé de campagne de dépistage à grande échelle.

Olivier Véran a par ailleurs indiqué que la recherche pourrait permettre dans les prochaines semaines "de disposer d'une nouvelle méthode de diagnostic plus simple plus rapide, plus largement diffusable sur tout le territoire national".

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