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Vidéo Covid-19 : "Quand on confine, c'est parce qu'on a échoué sur tout le reste", estime le sénateur Les Républicains Bruno Retailleau

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Temps de lecture : 2min
Article rédigé par franceinfo
Radio France

"On enchaîne les fautes", selon le président du groupe Les Républicains au Sénat, notamment en suspendant la vaccination AstraZeneca.

"Quand on prend des mesures de freinage brutales, c'est-à-dire un confinement, c'est parce qu'on a échoué sur tout le reste", estime le président du groupe Les Républicains au Sénat, Bruno Retailleau. Invité de France Inter jeudi 18 mars, le sénateur de la Vendée s'exprime à quelques heures d'une nouvelle conférence de presse du Premier ministre sur les mesures sanitaires.

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Pour Bruno Retailleau, "nous n'avons pas le meilleur système de santé au monde" et "il faudra en tirer les leçons". Il énumère les échecs de la France : au niveau de la réanimation, "Olivier Véran nous avait annoncé une capacité de 12 000 lits, on est toujours autour de 5 500" ; de la vaccination, "On est au 57e rang derrière la République Tchèque, le Maroc, le Chili" ; et de la mortalité, "1 365 morts par million d'habitants, derrière le Brésil".

"À chaque phase depuis un an, le pouvoir rate la marche"

Le président du groupe LR au Sénat est sceptique quant à la stratégie d'Emmanuel Macron qui souhaitait éviter le plus longtemps possible un reconfinement. "Ça ne sert à rien si on ne prend pas par ailleurs les mesures qui permettent de prendre le taureau par les cornes". Un an après le premier confinement le 17 mars 2020, "on a la mauvaise impression de ne pas sortir du cauchemar", déplore Bruno Retailleau qui se demande "comment se fait-il qu'à chaque phase depuis un an, le pouvoir rate la marche ?"

Bruno Retailleau assure par ailleurs qu'il se fera vacciner par le vaccin d'AstraZeneca, "aussitôt" que l'Agence européenne du médicament donnera son feu vert. L'annonce doit intervenir ce jeudi après-midi. Cet épisode de la suspension du vaccin est une preuve de plus, selon le sénateur vendéen, qu'"on enchaîne des fautes". Selon lui, l'organisation de la livraison de doses aurait "dû se faire au niveau national". "On a fait l'erreur de penser que confier cette chose grave à une machinerie européenne pouvait être plus efficace : non !"

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