Covid-19 : "Le vaccin d'AstraZeneca n'est pas lié à une augmentation des cas de caillots sanguins", estime l'Agence européenne des médicaments

La directrice de l'Agence européenne des médicaments, Emer Cooke, estime jeudi que la balance bénéfices-risques reste largement positive pour ce vaccin.

Emer Cooke, la directrice exécutive de l\'Agence européenne des médicaments, lors de sa conférence de presse sur l\'utilisation du vaccin d\'AstraZeneca, le 18 mars 2021.
Emer Cooke, la directrice exécutive de l'Agence européenne des médicaments, lors de sa conférence de presse sur l'utilisation du vaccin d'AstraZeneca, le 18 mars 2021. (CAPTURE D'ÉCRAN)
Ce qu'il faut savoir

L'Agence européenne des médicaments s'est prononcée jeudi 18 mars en faveur de la poursuite de la vaccination en Europe avec le vaccin du laboratoire suédo-britannique AstraZeneca. "Le vaccin d'AstraZeneca n'est pas lié à une augmentation des cas de caillots sanguins", a déclaré Emer Cooke, la directrice exécutive du régulateur européen.

Le régulateur britannique se prononce lui aussi en faveur du vaccin d'AstraZeneca."Notre examen approfondi et minutieux, parallèlement à l'évaluation critique de scientifiques indépendants de premier plan, montre qu'il n'y a aucune preuve que les caillots sanguins dans les veines se produisent plus que ce à quoi on pourrait s'attendre en l'absence de vaccination, pour l'un comme l'autre vaccin", a déclaré jeudi dans un communiqué June Raine, la directrice exécutive du MHRA. Contrairement à de nombreux pays de l'Union européenne, le Royaume-Uni n'a pas suspendu ses injections du vaccin d'AstraZeneca.

 La Cour des comptes sévère sur la gestion des lits pendant la première vague. La Cour a relevé, jeudi "les nombreuses incertitudes et imprécisions" dans la collecte d'informations des hôpitaux sur le nombre de malades du Covid-19 et de lits disponibles, données servant pourtant de base à la politique sanitaire nationale. Dans son rapport annuel, la Cour a étudié la réaction des établissements de santé face à la première vague de Covid-19 dans une zone très touchée, la Franche-Comté, et une région plus épargnée, la Nouvelle-Aquitaine. Suivez notre direct.

 L'OMS particulièrement "inquiète" de la situation en Europe centrale et dans les Balkans. "Nous sommes particulièrement inquiets de la situation épidémiologique dans les Balkans ainsi que dans beaucoup d'autres pays d'Europe centrale", a affirmé jeudi Catherine Smallwood, chargée des situations d'urgence à l'OMS Europe, soulignant que le nombre de morts et d'hospitalisations y est actuellement "parmi les plus élevés dans le monde"

Retrouvez ici l'intégralité de notre live #COVID_19

09h17 : : J'ai l'article qu'il vous faut, signé de la plume de mon collègue Brice Le Borgne, l'un de nos maîtres infographistes : Covid-19 : les premiers effets de la vaccination se font-ils sentir en France ? Vous y retrouverez notamment ce graphique explicite. Merci pour votre fidélité !


09h16 : Bonjour France info, c'est toujours un plaisir de vous retrouver ! 😁 Vous auriez une infographie sur l'âge des patients en réanimation ? Est-ce que la vaccination montre déjà son efficacité ? Merci et bonne journée !

09h11 : Le régulateur européen pourrait-il suspendre la vaccination AstraZeneca dans l'UE ? "Si nous croyons qu'il y a un problème qui ne peut pas être résolu, nous prendrons les mesures nécessaires pour y remédier", assure la direction de l'Agence européenne des médicaments.

09h08 : Pleins feux sur Amsterdam. L'Agence européenne des médicaments tient une réunion extraordinaire, aujourd'hui, afin de décider si des mesures sont "nécessaires" au sujet du vaccin AstraZeneca. Selon sa directrice, "un certain nombre d'options" sont sur la table, comme par exemple un "avertissement supplémentaire" sur l'utilisation du produit.




(Martin Bertrand / Hans Lucas / AFP)

08h44 : Pour faire en sorte que les Français continuent de respecter les règles sanitaires, les ministres ont reçu pour consigne de Matignon de ne pas s'exprimer publiquement sur les réunions qu'ils mènent pour préparer la sortie de crise. Sinon "les Français vont penser qu'on y est déjà, dans cet après", redoute Jean Castex.

08h43 : "On a quand même appris quelque chose depuis le premier confinement, c'est qu'être dehors est plutôt bon, si on ne fait pas de grandes fêtes. On se contamine plutôt dans des lieux clos dans les moments où on mange, on boit, on parle en enlevant le masque, on chante."

A l'approche du printemps, le chef de l'Etat dit vouloir permettre une "oxygénation le week-end", selon des propos rapportés à l'issue de sa visioconférence avec des élus franciliens.





(PHILIPPE LOPEZ / AFP)

08h26 : Selon nos informations, le chef de l'Etat s'est dit, hier, ouvert à la discussion sur les modalités du confinement le week-end dans les territoires où il est appliqué. Par ailleurs, il s'inquiète des effets du changement d'heure, à la fin du mois, sur "la soutenabilité du couvre-feu", car le soleil se couchera une heure plus tard.

08h32 : Bonjour, en quoi est-ce plus impossible de confiner les Parisiens/Franciliens que les autres Français ??? Franchement, je vis dans un petit appartement, je télétravaille, je subis le couvre-feu de 18 heures. Qu'on m'explique en quoi cette situation est plus enviable que celle des Parisiens ou Franciliens ??Emmanuel Macron et tous les autres se trompent et nous oublient. Julie, région Rhône-Alpes

08h31 : Nous les ploucs des Hauts-de-France, on se délecte des confinements le week-end ! On adore ! C’est du foutage de gueule de Macron !

08h31 : Je trouve insupportables tous les arguments pour éviter un confinement en Ile-de-France. Je n'ai pas souvenir de les avoir entendus lors du renforcement des confinements dans les autres régions de France. Les premiers de cordée seraient-ils plus fragiles ?

08h31 : Bonjour, si je résume la position du gouvernement, on peut, partout en France, travailler la semaine en respectant le couvre-feu après sa journée et rester enfermé en appartement le week-end mais ceci est impossible en région parisienne dont les habitants, eux, doivent s'oxygéner le week-end. C'est bien ça ?

08h18 : Emmanuel Macron a laissé entendre, hier soir, qu'il écartait l'hypothèse d'un confinement le week-end en Ile-de-France et qu'il entendait faire dans la dentelle pour "prendre en compte les réalités de la vie francilienne". Dans les commentaires, vous êtes nombreux à exprimer votre incompréhension sur le traitement particulier réservé à la région parisienne.

08h14 : Face à l'aggravation de la situation en réanimation et à l'augmentation du taux d'incidence en Ile-de-France, le gouvernement annoncera, ce soir, de nouvelles restrictions pour les Franciliens. Dans cet article, découvrez comment les indicateurs se sont dégradés ces dernières semaines (et risquent de continuer à empirer).

08h05 : Dans le cadre du confinement en Nouvelle-Calédonie, les établissements scolaires et universitaires restent fermés. Pour retarder leur réouverture, le gouvernement avance d'une semaine les vacances de Pâques, qui s'étendront du 29 mars au 11 avril.

08h01 : "Cette troisième semaine de confinement sera décisive."

L'exécutif local appelle "chaque Calédonienne et chaque Calédonien à jouer son rôle pour éviter une épidémie de Covid-19 en Nouvelle-Calédonie, voire même permettre un retour à une situation 'Covid-free'".



(Delphine Mayeur / Hans Lucas / AFP)

07h57 : Le confinement va être prolongé d'une semaine en Nouvelle-Calédonie, jusqu'au dimanche 28 mars inclus. Cette mesure avait initialement été annoncée pour deux semaines, le 9 mars, après la détection de premiers cas hors quatorzaine obligatoire sur le territoire.

07h54 : "On ne peut pas parler de concertation à ce stade."


Sur notre antenne, l'élue EELV dit ne pas savoir quelle sera la nature des annonces de l'exécutif ce soir. Elle redoute des mesures de confinement sans aménagement des protocoles sanitaires dans les écoles ou les entreprises.

07h40 : S'il dit chercher une solution, le ministère de l'Education nationale se dit contraint par le code de la Sécurité sociale : le test salivaire est assimilé à un acte de biologie médicale et est donc soumis au prélèvement d'un euro, comme pour tous les assurés de plus de 18 ans.




(SEBASTIEN BOZON / AFP)

07h38 : "C'est un euro symbolique, ce n'est pas tellement pour la somme mais pour ce que cela renvoie comme image de la relation de notre employeur avec nous."

Cette enseignante s'étonne de la participation financière réclamée aux enseignants pour les tests salivaires dans les écoles. Pour les principaux syndicats enseignants, cette demande est "déplacée et malvenue".