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Vidéo Covid-19 : Olivier Véran prévoit une fin du port du masque en intérieur et un allègement du pass vaccinal à la mi-mars, si la situation le permet

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Article rédigé par franceinfo
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"Notre stratégie d'allègements progressifs proportionnée à la charge virale était la bonne", se félicite le ministre de la Santé.

"Si on continue sur cette dynamique-là, on pourra sortir totalement de la vague d'ici à quelques semaines", a assuré Olivier Véran, ministre de la Santé, mercredi 16 février sur franceinfo. "Ça s'améliore nettement partout" même s'"il y a encore beaucoup de malades à l'hôpital", a-t-il expliqué. "Notre stratégie d'allègements progressifs proportionnée à la charge virale était la bonne", se félicite le ministre de la Santé.

>> Restrictions sanitaires : concerts, masques, pass... De nouveaux allègements des mesures contre le Covid-19 mercredi 16 février

"Probablement qu'à la mi-mars, si les conditions sont réunies, on pourra alléger à nouveau" les restrictions sanitaires, annonce le ministre de la Santé. "Les conditions réunies, ça veut dire que l'hôpital est en état de fonctionnement normal, qu'on n'est plus obligés de déprogrammer des soins, que la charge sanitaire en réanimation n'excède pas 1 000-1 500 malades. Ce que nous disent les modélisations aujourd'hui c'est que la circulation du virus se poursuit, mais qu'elle est très faible dans notre pays", a-t-il précisé.

"Si on suit cette dynamique, 15 jours après le 28 février, ça nous amène à la mi-mars, on pourrait commencer à se poser sérieusement la question du port du masque en intérieur, chez les adultes et les enfants", indique Olivier Véran. "On pourrait également commencer à alléger le pass vaccinal" à la mi-mars "mais le conserver dans les endroits qui sont très à risque, comme par exemple les discothèques et là ce serait jusque fin mars, début avril", a-t-il expliqué.

Le ministre a aussi insisté sur le contraste entre la situation sanitaire en France et celle dans des pays qui ont fait des choix différents pour lutter contre le Covid-19, comme le Danemark, aujourd'hui "en difficulté". Le pays "avait tout supprimé d'un coup, et il reste avec un taux d'incidence à 7 000 et une mortalité très nettement supérieure à la nôtre", a-t-il souligné.

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