Dans un Ehpad situé en région parisienne, mardi 29 décembre, l’heure est au recueil du consentement avant de lancer la campagne de vaccination contre le Covid-19, dans quelques semaines. La moitié des résidents ont déjà eu le virus, et ne sont donc pas prioritaires. Sur 43 résidents éligibles, certains refusent catégoriquement, d’autres, sont plus volontaires. "Au départ, on avait un peu plus de 'non', mais une fois qu’on a un peu expliqué, avec les connaissances qu’on avait, l’intérêt que ça avait pour les personnes qui ne l’avaient pas encore eu, on en a convaincu quelques-uns", explique le docteur Claude Rabatel, médecin de l’Ehpad. Certains tuteurs hésitentLorsque les résidents ne sont pas en mesure de prendre leur décision seul, leurs proches le font à leur place. C’est le cas de Marie-Hélève Baldini, qui a choisi de faire vacciner son mari. "J’ai tellement dû choisir de choses à la place de mon mari depuis qu’il est malade, j’ai dû prendre des décisions bien plus douloureuses", commente cette dernière.