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Vidéo Covid-19 : les vaccins AstraZeneca "commenceront à arriver en France" dès "la fin de la semaine", annonce Clément Beaune

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Article rédigé par franceinfo
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Le secrétaire d'État chargé des Affaires européennes défend l'achat des vaccins par l'Europe pour éviter de se battre entre voisins et la prudence de la France quant à la vaccination.

Clément Beaune, secrétaire d'État chargé des Affaires européennes, a affirmé lundi 1er février sur France Inter que les vaccins AstraZeneca "commenceront à arriver en France" dès "la fin de la semaine ou début de la semaine prochaine au plus tard"

Le laboratoire suédo-britannique va livrer 9 millions de doses supplémentaires de son vaccin à l'Union européenne au premier trimestre de 2021, portant le total à 40 millions, a annoncé dimanche la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. Ces derniers jours, plusieurs États membres, dont la France, s'étaient inquiétés de retards dans les livraisons du vaccin d'AstraZeneca. "On va continuer cette négociation parce qu’il y a encore une baisse et on va accélérer les livraisons dès la fin de la semaine ou début de la semaine prochaine au plus tard, nous aurons les doses AstraZeneca qui commenceront à arriver en France."

On pourra commencer à vacciner, comme prévu d'ailleurs, à la fin de la semaine.

Clément Beaune, secrétaire d'État chargé des Affaires européennes

à franceinfo

80 millions de doses de vaccins AstraZeneca devaient être livrées initialement. Clément Beaune a défendu "mordicus" le cadre européen pour négocier avec les laboratoires : "Qu'est-ce qui se serait passé si on n'avait pas le cadre européen d'achats communs ? Aujourd'hui, chaque gouvernement, l'Allemagne, la France, l'Italie serait en train d'appeler le laboratoire pour essayer de se refaire des livraisons sur le dos du voisin. Ce qui ne serait pas une très belle image", a-t-il estimé.

Les Britanniques prennent "beaucoup de risques"

À ceux qui montrent en exemple les Britanniques, le secrétaire d’État explique que la situation sanitaire n’est la même qu’en France : "Les Britanniques sont dans une situation sanitaire extrêmement difficile. Ils prennent dans cette campagne de vaccination. je peux le comprendre, beaucoup, beaucoup de risques", a-t-il expliqué. Leur campagne de vaccination "repose principalement sur un seul vaccin qui est AstraZeneca. On a des doutes sur l'efficacité pour les personnes de plus de 65 ans. Au Royaume-Uni, il est utilisé pour ce public-là, Je ne pense pas que nos concitoyens accepteraient qu'on prenne tous les risques contraires aux avis de nos scientifiques sur cette campagne de vaccination", a-t-il dit. Les autorités sanitaires britanniques ont aussi décidé d’espacer les délais entre les deux injections du vaccin Pfizer-BioNTech, contrairement à la France.

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