: Vidéo Covid-19 : le ministre de la Santé, Olivier Véran, reçoit une première injection de vaccin
C'est le vaccin AstraZeneca, homologué la semaine dernière par les autorités sanitaires françaises, qui lui a été administré. Il doit servir notamment à vacciner la totalité des soignants.
"Je n'ai rien senti, vous avez été formidable." Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a reçu, lundi 8 février, au centre hospitalier de Melun (Seine-et-Marne), une première dose de vaccin AstraZeneca contre le Covid-19. Le vaccin AstraZeneca, homologué la semaine dernière par les autorités sanitaires françaises, doit servir à vacciner l'ensemble des soignants, y compris ceux âgés de moins de 50 ans comme Olivier Véran, neurologue de formation.
Olivier Véran a précisé que 270 000 doses de ce vaccin sont déjà arrivées en France et que quelque 300 000 supplémentaires sont attendues "dans les deux jours". "A partir de maintenant, il va falloir que ça dépote", a-t-il lancé, espérant pouvoir, "dans les 15 jours, vacciner l'ensemble des soignants, pompiers et aides à domicile".
Une protection "contre la quasi-totalité des virus"
Interrogé sur l'efficacité du vaccin AstraZeneca sur le variant repéré en Afrique du Sud, alors que la publication d'une étude révèle une efficacité "limitée" contre lui, il a répondu que ce variant était très peu présent sur le territoire français. "A ce stade, vu le niveau d'informations scientifiques et médicales dont l'Europe dispose, au moins 99% des virus qui circulent sur notre territoire ne correspondent pas à un variant africain", a précisé le ministre de la Santé. "Donc la protection par AstraZeneca permet de se protéger contre la quasi-totalité des virus qui sont en circulation", a affirmé Olivier Véran.
Vacciné. pic.twitter.com/smhltj74D1
— Olivier Véran (@olivierveran) February 8, 2021
Jusqu'ici, le ministre de la Santé refusait toute opération de communication autour de sa vaccination. Le 29 décembre 2020, il avait déclaré, sur le plateau de France 2, ne pas vouloir "prendre la place de quelqu'un qui est plus prioritaire" que lui. Compte tenu de son âge, 40 ans, il avait expliqué être "à faible risque" de développer une forme grave de la maladie. "Si je me faisais vacciner devant les caméras, les plus réfractaires d'entre nous diraient que c'est pas le vaccin qu'on m'a inoculé. D'autres diraient que j'ai pris la place d'une personne fragile", avait ajouté le ministre. Il a vraisemblablement changé d'avis depuis que le vaccin AstraZeneca est autorisé en France, mais pour les moins de 65 ans.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.