: Vidéo Covid-19 : favorable à la vaccination obligatoire, Gaël Perdriau, dénonce "l’hypocrisie" du gouvernement qui ne la met pas en place
Pour avoir un pass sanitaire, les tests étant devenus payants, il faut se vacciner, pointe Gaël Perdriau. "Il faut aller au bout de la logique", plaide le maire de Saint-Étienne.
Le maire LR de Saint-Étienne, Gaël Perdriau, s’est dit favorable à la vaccination obligatoire samedi 11 décembre sur franceinfo. "Je pense que c'est d'ailleurs une hypocrisie de ne pas l'avoir mise en place parce que le gouvernement n'impose pas le vaccin, mais il impose le pass sanitaire. Or, qu'est-ce que qu'il faut faire pour avoir le pass sanitaire ? Eh bien, aujourd'hui, avec les tests qui sont devenus payants, il faut se vacciner", explique l’édile. "Il faut aller au bout de la logique et effectivement, rendre le vaccin obligatoire".
La vaccination est d’autant plus nécessaire selon lui que la situation sanitaire est de plus en plus compliquée dans sa région. "Elle est extrêmement tendue. D'abord parce que l'on voit un certain nombre de malades, pour la plupart non vaccinés de nouveau en réanimation. Le plan blanc a été déclenché il y a maintenant plus d'une semaine et je vois des médecins, des infirmières, des personnels hospitaliers qui sont véritablement épuisés" et "des jeunes infirmières qui ont suivi le cursus et qui décident aujourd'hui de changer de trajectoire. Elles n'acceptent pas les conditions dans lesquelles elles sont obligées de travailler", ajoute le maire.
Insuffisance de vaccins
Gaël Perdriau dénonce également l’inefficacité de l’État et du gouvernement face aux conséquences des mesures sanitaires. "Saint-Etienne a été contraint de recruter des psychologues, puisque l'État refusait d'en recruter, et nous les mettons gratuitement à disposition des habitants parce qu'on le voit, cela crée des troubles au sein des familles, dans les entreprises, et chez les étudiants qui sont dramatiques".
Les doses de vaccins mises à disposition sont également insuffisantes : "Aujourd'hui on va passer de 500 doses à environ 2 000" par jour. "Si nous avions davantage de doses, on serait en capacités de vacciner beaucoup plus de monde", assure l'élu qui regrette également le manque de "variété de vaccins puisqu'on entend que seul le Moderna sera distribué dans les vaccinodromes. Ça peut perturber" les personnes d'abord vacciner au Pfizer, constate Gaël Perdriau.
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