Cet article date de plus de trois ans.

Covid-19 : la pression hospitalière continue de progresser en France

Près de 2 500 malades sont traités dans les services de soins critiques, selon les données hospitalières publiées vendredi.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Un patient atteint du Covid-19 en réanimation au CHU d'Amiens (Somme), le 9 décembre 2021. (MAXPPP)

La pression hospitalière liée au Covid-19 continue de progresser en France, où 2 498 malades étaient traités dans les services de soins critiques, vendredi 10 décembre, contre 2 491 jeudi. En 24 heures, 250 nouveaux patients ont été admis dans ces services. Cet indicateur clé, au plus haut depuis le mois de juin, connaît une hausse continue depuis l'arrivée cet automne de la cinquième vague de la pandémie en France. Au total, les hôpitaux accueillent désormais 13 629 malades du Covid-19.

Au cours des dernières 24 heures, 55 339 nouveaux cas de contamination ont été enregistrés, en légère baisse par rapport à jeudi (plus de 56 000) et mercredi (plus de 61 000), a précisé à l'AFP Santé publique France, dont le site internet a connu un retard d'affichage.

Le plan blanc activé dans sept régions

Pour éviter un engorgement des services de soins critiques, sept régions ont réactivé le plan blanc, qui permet notamment de déprogrammer des opérations et de réaffecter des personnels vers les services de soins critiques.

"La situation est tendue. Aujourd'hui, la difficulté est moins de trouver des lits supplémentaires que de veiller à ne pas fermer les lits qu'on a ouverts", a témoigné sur RTL Djillali Annane, chef du service réanimation de l'hôpital Raymond-Poincaré de Garches, dans les Hauts-de-Seine.

Côté vaccination, 52 248 386 personnes ont reçu au moins une injection (soit 77,5% de la population totale) et 51 172 620 personnes sont désormais entièrement vaccinées (75,9% de la population totale). Depuis septembre, 13 766 535 personnes ont reçu une dose de rappel.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.