Variant britannique du coronavirus : "On n'y échappera pas", estime le professeur Éric Caumes, qui appelle à "respecter les mesures barrières"
"Des variants, il y en a depuis le début de l'épidémie", affirme le professeur Éric Caumes, pour qui "la clé ce n'est pas le variant, ce sont les mesures barrières".
"Il faut arrêter de faire flipper les gens avec ce variant britannique. Les mesures barrières restent efficaces. Simplement, il faut les respecter", a indiqué sur franceinfo samedi 9 janvier le professeur Éric Caumes, chef du service des maladies infectieuses à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris.
Selon lui, "c'est une illusion" de vouloir "combattre" ce variant. "D'abord, il est déjà là", a souligné Éric Caumes. Pour l'instant, "il y a 20 malades en France", a-t-il expliqué : "Dans mon hôpital, j'ai deux patients qui sont atteints du variant britannique. Il y en a un qui vient du Liban et un de la péninsule arabique, donc on n'y échappera pas. Il est déjà partout. Il faut se concentrer sur : tester, tracer, isoler et les respect des mesures barrières. Il faut revenir aux fondamentaux", a martelé le professeur Éric Caumes.
"Des variants, il y en a depuis le début de l'épidémie. La clé ce n'est pas le variant, ce sont les mesures barrières", a-t-il insisté. "Si cela n'est pas respecté, on laisse filer l'épidémie". "Les anglais, eux, ont laissé filé l'épidémie depuis plusieurs semaines" et donc "ils récoltent aujourd'hui les fruits de leur négligence", a estimé Éric Caumes.
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