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Covid-19 : un Français sur deux affirme qu'il ne se fera pas vacciner, 15% des personnes interrogées refusent tout vaccin, selon notre sondage

L'annonce de la possible arrivée d'un vaccin est accueillie avec prudence. 49% des personnes interrogées estiment que cette information est encore trop récente et fragile pour en déduire quoi que ce soit concernant le combat contre le virus. 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
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Une chercheuse travaillant sur un vaccin contre le Covid-19 dans un laboratoire de Valladolid (Espagne), le mardi 10 novembre 2020. (CESAR MANSO / AFP)

La perspective d'un vaccin contre le Covid-19 semble se rapprocher après l'annonce des laboratoires Pfizer et BioNTech sur un produit efficace à 90%. Selon un sondage* Odoxa-Dentsu Consulting pour franceinfo et le Figaro publié jeudi 12 novembre, 50% des Français interrogés accepteraient de se faire vacciner si un tel vaccin était prochainement déployé en France. 50% refuseraient la vaccination (29% des sondés répondent qu'ils ne le feraient probablement pas et 21% certainement pas).

Cette proportion de personnes ne souhaitant pas se faire, à priori, vacciner monte à 94% chez les personnes "anti-vaccins". Car c'est l'un des autres enseignements de ce sondage, 15% des personnes interrogées refusent systématiquement tout type de vaccins. Par ailleurs 31% disent se renseigner d'abord auprès d'une autre source que le médecin avant d'accepter la vaccination. 53% des sondés font confiance à leur médecin pour se faire vacciner.

>> Vaccin contre le Covid-19 : pourquoi les scientifiques se réjouissent mais appellent à la prudence.

En 2015, une enquête Odoxa pour France Inter, le Figaro et MNH montrait que 10% seulement des Français refusaient systématiquement la vaccination tandis que 60% l'acceptaient sur proposition du médecin (29% des Français demandaient un autre avis avant d'accepter). Sans surprise donc, 60% des Français seraient opposés à ce que le futur vaccin contre le Covid-19 soit rendu obligatoire tandis que 38% y seraient favorables.

Prudence sur les annonces des laboratoires

Reste que les annonces de la possible arrivée d'un vaccin sont accueillies avec prudence. 49% des personnes interrogées estiment que cette information est encore trop récente et fragile pour en déduire quoi que ce soit concernant le combat contre le virus. 33% pensent que c'est une première étape décisive dans la lutte contre l'épidémie mais qu'il faudra encore un ou deux ans avant de venir à bout du coronavirus. 17% sont plus optimistes estimant que cela permettra de vaincre le virus dans les six ou neuf mois à venir.

Car l'épidémie continue d'inquiéter les Français. 85% d'entre eux se disent inquiets pour la situation globale du pays, 77% pour la santé de leurs proches et 56% pour leur propre santé. Des niveaux légèrement inférieurs à ceux d'avril 2020 en plein cœur de la première vague mais supérieurs à ceux de septembre, au sortir de l'été alors que l'épidémie avait régressé.

*Ce sondage a été réalisé par internet les 10 et 11 novembre 2020 sur un échantillon de 1 005 Français représentatif de la population française. La représentativité de l’échantillon est assurée par la méthode des quotas appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, niveau de diplôme et profession de l’interviewé après stratification par région et catégorie d’agglomération.

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