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Covid-19 : pour Jordan Bardella, la France vit un "Waterloo vaccinal"

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Covid-19 : pour Jordan Bardella, la France vit un "Waterloo vaccinal"
Covid-19 : pour Jordan Bardella, la France vit un "Waterloo vaccinal" Covid-19 : pour Jordan Bardella, la France vit un "Waterloo vaccinal" (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2 - J. Wittenberg
France Télévisions

Invité des "4 Vérités" de France 2, le vice-président du Rassemblement national et député européen, Jordan Bardella, revient sur la stratégie de lutte contre le Covid-19 du gouvernement, et notamment sur la campagne vaccinale.

Jeudi 11 mars au soir, lors de la conférence de presse du gouvernement, le ministre de la Santé, Olivier Véran, a indiqué que des centaines de transferts de patients Covid allaient être réalisées pour soulager la pression hospitalière en Île-de-France, et éviter ainsi le scénario d’un renconfinement dans la région. Un scénario que veut également écarter Jordan Bardella, vice-président du Rassemblement national et député européen, invité des "4 Vérités de France", vendredi : "Nous avons toujours été extrêmement opposés à l’idée d’un nouveau confinement, car il mettrait en danger de nombreux chefs d’entreprise qui, s’ils ne meurent pas du Covid-19, mourront de cette gestion sanitaire."

S’il reconnaît qu’Emmanuel Macron "a eu raison de ne pas reconfiner", l’eurodéputé estime cependant que "toutes les restrictions que nous vivons depuis un an, cet état d’exception, sont de sa responsabilité". "Il faut sortir de ces mesures arbitraires. Sous quels motifs continue-t-on de laisser fermer les musées, les cinémas et théâtres ? Beaucoup de pays européens s’orientent vers une réouverture, avec des protocoles sanitaires stricts", argue-t-il.

Un problème de "souveraineté nationale"

Sur le sujet de la vaccination contre le Covid-19, Jordan Bardella juge que la France est en train de vivre "un Waterloo vaccinal". "On a raté l’étape cruciale des vaccins", assure-t-il, rappelant que "dès le mois de décembre", les autorités avaient conscience du fait que "la vaccination allait être un défi logistique majeur". "On voit que l’Union européenne a été défaillante, et surtout que la France est le seul pays du Conseil de sécurité de l’ONU à ne pas avoir de vaccins. Ça pose un véritable problème de souveraineté sanitaire", affirme-t-il.

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