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Covid-19 : la Bourgogne Franche-Comté sur la liste des régions prioritaires pour le vaccin Moderna, sa présidente salue "une mesure de bon sens"

Marie-Guite Dufay déclare ignorer le nombre de doses destinées à sa région mais affirme que "le temps n'est pas à la polémique" mais "à se serrer les coudes".

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Marie-Guite Dufay, la présidente de la région Bourgogne-Franche-Comté, le 24 avril 2020. (JC TARDIVON / MAXPPP)

Marie-Guite Dufay, la présidente de la région Bourgogne-Franche-Comté, a salué lundi 11 janvier sur Franceinfo en la décision de livrer en priorité des vaccins Moderna dans les régions où le Covid-19 circule le plus, le Grand Est, la région Auvergne-Rhône-Alpes, la Provence-Alpes-Côte d'Azur et la Bourgogne Franche-Comté, "une mesure de bon sens". "Je m’en réjouis parce que c'est un bon signe qui est donné. Maintenant, il faut que les vaccins qui arrivent dès mercredi dans notre région soient distribués et administrés le plus vite possible", a-t-elle réagi.

>> Covid-19 : les premières doses du vaccin Moderna livrées lundi en France. Suivez notre direct.

"Il y a eu du retard à l'allumage, c'est clair, et je me réjouis de voir que chacun a pris conscience qu'il fallait passer à une vitesse supérieure", a-t-elle ajouté. Sur les 50 000 doses du vaccin Moderna qui seront livrées à partir de lundi pour toute la France, Marie-Guite Dufay ne sait pas combien sont destinées à la région Bourgogne Franche-Comté : "Je pense que le temps n'est pas à la polémique, qu'il y a trop de polémiques sur ce sujet. Le temps est à se serrer les coudes. Le temps est à la solidarité en fait, et qu'effectivement aujourd'hui, les choses aillent le plus vite possible", a-t-elle espéré.

Non à l'achat de vaccins par les régions

Et elle ne partage pas la volonté de Renaud Muselier, président des régions de France, de contourner la stratégie de l'État en achetant directement des vaccins: "Je ne suis pas sur cette position-là. Nous avons aujourd'hui, à la faveur de cette crise, des dépenses extrêmement importantes à faire au niveau économique pour soutenir notre économie, pour soutenir les acteurs culturels. Pour moi, ce n'est pas une solution que d'aller effectivement acheter des vaccins alors que nous n'avons absolument pas la compétence en matière de santé", a-t-elle affirmé.

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