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Covid-19 : l'annonce d'un vaccin "avant la fin de l'été" est "une très bonne nouvelle pour tous les Français, si elle se réalise", estime Jacques Battistoni

Emmanuel Macron a assuré mardi que "d'ici à la fin de l'été, nous aurons proposé à tous les Français adultes qui le souhaitent un vaccin".

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Emmanuel Macron lors d'une réunion sur la production du vaccin contre le Covid-19 au Palais de l'Elysée, le 2 février 2021. Photo d'illustration. (IAN LANGSDON / POOL / AFP)

"C'est plutôt une bonne nouvelle pour les Français" a réagi mardi 2 février sur franceinfo le médecin Jacques Battistoni, président du syndicat de généralistes MG France, après qu'Emmanuel Macron a affirmé que la France sera en mesure de proposer un vaccin contre Covid-19 "avant la fin de l'été" pour "tous les adultes qui le souhaiteront".

>> Covid-19 : ce qu'il faut retenir de l'interview d'Emmanuel Macron sur les vaccins

"C'est une très bonne nouvelle si elle se réalise, insiste Jacques Battistoni. La condition est évidemment qu'on ait plus de vaccins. On voit bien depuis le début du mois de janvier qu'on bute sur le faible nombre de vaccins disponibles. Et si on arrive à mobiliser plus de vaccins et plus de fabricants, on peut peut-être y arriver."

"Augmenter nos capacités de production"

Le chef de l'État a également précisé que quatre sites français vont pouvoir produire un vaccin. Jacques Battistoni précise qu'il y a "environ 2 millions de doses de vaccin Pfizer, 2 millions de doses de vaccins Astra- Zeneca pour le mois de février". Sachant qu'il faut "deux doses pour ces deux vaccins, il nous faudrait beaucoup de temps". Il est donc "absolument indispensable d'augmenter nos capacités de production et qu'on puisse répondre à la demande et que les Français qui veulent se faire vacciner, puissent rapidement accéder aux vaccins".

Jacques Battistoni rappelle que "pour que le virus se calme, il faut vacciner une quantité suffisamment importante de la population, probablement entre 60 et 70%. Tant qu'on n'a pas atteint un chiffre suffisant, le virus continue à circuler". Le médecin estime que cela va prendre "probablement la fin de l'hiver, le printemps". Mais il espère "qu'avec l'été, on arrive à concilier vaccination et freinage de l'épidémie".

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