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Covid-19 : Jean Castex estime que la vaccination des enfants de moins de 11 ans est "une nécessité"

Le Premier ministre a rappelé qu'il avait lui-même été contaminé au Covid par sa fille de 11 ans.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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Jean Castex à Strasbourg, le 10 décembre 2021. (PATRICK HERTZOG / AFP)

"La vaccination des enfants [entre 5 et 11 ans] est une nécessité", a estimé le Premier ministre Jean Castex samedi 11 décembre sur France Bleu Alsace, alors que le Conseil d'orientation de la stratégie vaccinale s'est dit "favorable mais avec des réserves" à la vaccination des moins de 11 ans qui ne présentent pas de risques de contracter des formes graves du Covid-19.

>> Covid-19 : sept questions sur la vaccination des enfants de 5 à 11 ans, qui "pourrait commencer le 20 décembre"

"Ce sont des transmetteurs, j'en suis l'exemple vivant, a déclaré le Premier ministre. C'est ma fille de 11 ans qui m'a donné le virus il y a quelques semaines. J'étais vacciné, donc je n'ai eu qu'une forme extrêmement légère, mais voilà. Donc oui, la vaccination des enfants est une nécessité."  Jean Castex avait été testé positif au Covid mardi 23 novembre.

Vaccination possible dès les 15 décembre pour les enfants à risque

Jean Castex a précisé que les enfants présentant des risques sont prioritaires. Il s'agit de ceux souffrant de comorbidités ou vivant dans l’entourage d’une personne fragile et qui pourront être vaccinés, sur la base du volontariat et en accord avec leurs parents ou représentants légaux, à partir du 15 décembre.

Jean Castex est par ailleurs revenu sur les mesures consacrées aux hôpitaux. Il reconnait que la crise a révélé des moyens trop faibles pour la santé. Mais il estime que le gouvernement a proposé des réponses adaptés : "On a mis le paquet. Ça s’appelle le Ségur de la Santé."  Il reconnait que la crise sanitaire a mis en lumière les faiblesses du système, mais aussi l'implication des personnels : "Cette crise a révélé un savoir réel pour la prise en charge des patients, mais elle a aussi mis en lumière un certain nombre de difficultés. Un sous investissement dans la santé, un nombre de personnels en nombre insuffisant."

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