Cet article date de plus de trois ans.

Covid-19 : "Il est très important que l'Europe accélère ses procédures d'autorisation" des nouveaux vaccins, affirme le professeur Djillali Annane

Invité de franceinfo dimanche 28 février, le chef du service de réanimation de l'hôpital Raymond Poincaré de Garches (Hauts-de-Seine) s'inquiète du rythme des procédures d'autorisation des vaccins contre le Covid-19. 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1 min
Un flacon du vaccin Johnson & Johnson (image d'illustration). (FRANK HOERMANN/SVEN SIMON / SVEN SIMON)

"Il est très important que l'Europe accélère ses procédures d'autorisation de mise sur le marché de tous ces nouveaux vaccins, y compris du vaccin russe", a déclaré dimanche 28 février sur franceinfo le professeur Djillali Annane, chef du service de réanimation à l'hôpital Raymond Poincaré de Garches (Hauts-de-Seine), alors que les États-Unis viennent d'autoriser le vaccin de Johnson & Johnson.

"Plus on aura de vaccins disponibles, poursuit le médecin, plus on arrivera à surpasser la contrainte de production de chaque vaccin individuellement." Il souligne que les "chaînes de production ont des capacités limitées".

>> Covid-19 : "Si on n'agit pas vite, on risque un débordement très important" dans les hôpitaux d’Ile-de-France, alerte le professeur Djillali Annane

Selon le professeur Djillali Annane, l'autorisation de vaccin de Johnson & Johnson "est une bonne nouvelle pour nous personnels soignants, pour les patients et pour le monde entier parce que franchement, il faut bien comprendre que la grande majorité des personnes dans le monde aujourd'hui n'ont pas accès à la vaccination parce que ce sont des vaccins qui sont trop difficiles à stocker pour pouvoir être utilisés dans les pays émergeants".

Le vaccin Johnson & Johnson est un vaccin à une dose qui peut être stocké à des températures de réfrigérateur. Il va donc "être un formidable vaccin pour tous les pays, en particulier les pays émergents", estime le professeur Djillali Annane. "Et s'il devait y avoir une régulation au niveau international, il ne serait pas illégitime que ce vaccin soit prioritairement distribué dans les pays émergeants où les autres vaccins sont beaucoup plus difficiles à utiliser", estime le chef du service de réanimation à l'hôpital Raymond Poincaré de Garches.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.