Covid-19 : des doses de Pfizer périmées injectées à 250 personnes dans la Loire
Il n'y a pas de risque identifié pour leur santé, assure l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM). L'Agence ne peut cependant garantir de l'efficacité contre le Covid-19.
Dans la Loire, au moins 250 personnes, dont une centaine de collégiens, ont été vaccinées avec des doses de vaccin Pfizer dont la date d'utilisation était dépassée, révèle France Bleu Saint-Etienne Loire mercredi 29 septembre.
Ces doses ont été injectées en septembre, notamment à des collégiens de sept établissements, indique l'Agence régionale de santé Auvergne-Rhône-Alpes qui reconnaît "une erreur collective."
Pas de risque identifié mais un doute sur l'efficacité
Ce lot de vaccins, décongelé le 6 août dernier, pouvait en théorie être administré jusqu'au 5 septembre. Mais les doses ont été utilisées pour des opérations de vaccination entre le 7 et le 21 septembre. L'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) assure qu'il n'y a pas de risque identifié pour la santé des personnes vaccinées avec ce lot. Par contre, elle ne peut garantir son efficacité contre le Covid-19.
Ces vaccins ont aussi été utilisés lors d'opérations de vaccination "Aller vers" dans les communes de Firminy, de La Ricamarie, de Roche-la-Molière et du Chambon-Feugerolles. Les collèges concernés sont ceux de Claude Fauriel, Jules Vallès et Marc Seguin à Saint-Étienne, le collège Jean Rostand à Saint-Chamond, les collèges du Pilat et Saint-Joseph à Bourg-Argental et le collège l'Astrée à Boën-sur-Lignon. Un audit a été lancé par l'Agence régionale de santé pour identifier l'origine du dysfonctionnement. D'après les premiers éléments, les dates de décongélation n'auraient pas été reportées sur les flacons, comme cela doit être fait.
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