Cet article date de plus de trois ans.

Toulouse : les quais de la Garonne fermés au public dès dimanche pour éviter les rassemblements

Selon France Bleu Occitanie, les autorités s'inquiétent des rassemblements statiques sans mesures de distance ni masques alors que le taux d'incidence du Covid-19 dépasse désormais le seuil d'alerte maximale dans la Ville Rose.

Article rédigé par franceinfo - Avec France Bleu Occitanie
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Illustration des quais de la Garonne fermés au public à Toulouse lors du premier confinement, le 20 mars 2020.  (XAVIER DE FENOYL / MAXPPP)

"Nous n'avions plus le choix", a expliqué samedi 27 février sur franceinfo le maire LR de Toulouse Jean-Luc Moudenc, alors que la préfecture de Haute-Garonne a annoncé que les quais de la Garonne seront fermés dès dimanche 28 février jusqu'au 8 mars pour éviter les rassemblements.

La préfecture de Haute-Garonne avait déjà annoncé un renforcement des contrôles le long des quais de la Garonne à compter du week-end. "Malgré un renforcement des contrôles le samedi 27 février, aucune amélioration de la situation n’a été observée", estime la préfecture. 

"On ne peut pas rester les bras croisés"

Les autorités s'inquiétent des rassemblements statiques sans mesures de distance ni masques. "Avec le retour des beaux jours que les Toulousains sortent sur les bords de la Garonne. En soi, ce n'est pas un problème. Sauf que l'on voit que les Toulousains s'agglutinent les uns à côté des autres et surtout en ne respectant pas les gestes barrières, en s'exonérant du port du masque", explique Jean-Luc Moudenc.

À Toulouse, le taux d'incidence dépasse désormais le seuil d'alerte maximale. Il est actuellement de 195,5 pour 100 000 habitants en Haute-Garonne et de 259 pour 100 000 habitants à Toulouse. "On voit bien qu'en ce moment, il y a un regain de la pandémie. Or, un regain de la pandémie avec de moins en moins de respect des gestes barrières et avec des phénomènes de rassemblements imprudents, forcément, ça nous laisse penser que nous n'avions plus le choix. On ne peut pas rester les bras croisés", conclut le maire de Toulouse.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.