Tests : les centres débordés sont sous tension
Si un million de personnes sont dépistées par semaine, les files d'attente continuent de s'allonger devant les laboratoires.
À Caen (Calvados), place Jean Nouzille, le centre de dépistage n’est pas encore ouvert, mais déjà une centaine de personnes sont présentes dans la file d’attente. Toutes sont venues se faire dépister mais depuis mardi 15 septembre, le centre n'a plus le droit de faire plus de 100 tests par jour. Le laboratoire a pris du retard et veut garantir des résultats disponibles en 24 heures. L'ordonnance est depuis devenue obligatoire.
"Une rupture de soins"
L'incompréhension des patients entraîne des tensions, alors la police fait des rondes pour aider le personnel soignant. "On a du mal à fermer, on se fait quotidiennement agresser par des gens qui ne comprennent pas pourquoi on ferme à 19 heures", regrette Johanna Roy, infirmière à Caen. "Ce qui est le plus scandaleux, c’est qu’il y a une rupture de soins, déplore quant à lui Sébastien Barbier, président de l’association Urgences Infirmières 14. Les gens décident de ne plus aller se faire tester et de ne pas faire la queue pendant trois ou quatre heures."
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