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Rave-party en Ille-et-Vilaine : un organisateur présumé déféré lundi au parquet, ouverture d'une information judiciaire

Les auteurs de violences envers les gendarmes sont toujours recherchés. 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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Des gendarmes encerclent des fêtards dans un hangard à Lieuron près de Rennes, le 2 janvier 2021.  (JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP)

La garde à vue d'un organisateur présumé de la rave-party qui s'est tenue du jeudi 31 décembre 2020 au samedi 2 janvier 2021 à Lieuron (Ille-et-Vilaine), a été prolongée au soir du dimanche 3 janvier, indique le parquet de Rennes dans un communiqué. Le jeune homme de 22 ans sera déféré lundi 4 janvier au parquet.

La localisation de la fête envoyée par texto à plus de 1000 personnes

Cet homme indique avoir été un simple participant, mais ses propos sont "contredits par les éléments de téléphonie avec l'envoi à plus de 1 000 personnes du lieu exact d'implantation de la rave-party le jeudi 31 décembre en fin d'après-midi." 

L'enquête permet de dire qu'il n'est pas le seul organisateur, précise le parquet. Afin de les identifier, une information judiciaire sera ouverte lundi auprès d'un juge d'instruction. Ce dernier aura "en outre pour mission d'identifier les auteurs des violences volontaires dont ont été victimes les gendarmes ainsi que les auteurs de la destruction par incendie d'un de leurs véhicules."

Les autres personnes en garde à vue libérées

Un autre jeune de 22 ans, qui était soupçonné lui aussi d'être un organisateur, a été remis en liberté et sera poursuivi pour usage de stupéfiants. Par ailleurs, les six autres personnes placées en garde à vue ont été libérées. Trois seront poursuivies pour usage de stupéfiants et une pour recel de vol d'une mallette de la gendarmerie se trouvant dans le véhicule incendié et port d'arme de catégorie D (un cutter).

Une enquête avait été ouverte pour "organisation illicite d'un rassemblement festif à caractère musical", "mise en danger de la vie d'autrui", "violences volontaires sur personnes dépositaires de l'autorité publique", "dégradation du bien d'autrui en réunion" ou encore "travail dissimulé", "tenue illicite d'un débit de boissons" et "infractions à la législation sur les stupéfiants et notamment la facilitation de l'usage". La rave-party a rassemblé jusqu'à 2 500 personnes.

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