Cet article date de plus de trois ans.

Précarité : le nouveau profil des bénéficiaires des banques alimentaires

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 1min
Précarité : le nouveau profil des bénéficiaires des Banques alimentaires
Précarité : le nouveau profil des bénéficiaires des Banques alimentaires Précarité : le nouveau profil des bénéficiaires des Banques alimentaires (France 2)
Article rédigé par France 2 - S.Ricottier, N.Thomas, L.Bignalet, S.Auvray, France 3 Poitiers, R.Laurentin
France Télévisions

Les banques alimentaires ont enregistré un million de bénéficiaires supplémentaires en un an. Il s’agit d’étudiants, mais aussi de familles et de travailleurs qui ne parviennent plus à subvenir à leurs besoins. 

Plus de deux millions de français ont eu recours aux banques alimentaires durant les derniers mois. Les étudiants sont de plus en plus nombreux. À Poitiers (Vienne), certains viennent chaque semaine. "C’est un grand besoin, parce qu’on n'a pas forcément les ressources nécessaires pour manger", explique une étudiante, tandis qu’une autre confie vivre seulement "avec les bourses et les APL", ce qui permet simplement "de payer le loyer". 

Nouveau profil des bénéficiaires 

La crise sanitaire a changé le profil des bénéficiaires en 2020. L’âge moyen recule à 48 ans, tandis que les femmes représentent désormais 70% des bénéficiaires et que la part de personnes isolées augmentent, passant à 37%. La situation financière et professionnelle de ces personnes s’est souvent dégradée à cause de la crise sanitaire. "Les nouveaux profils que l’on voit arriver ce sont des auto-entrepreneurs, des personnes qui sont au chômage partiel, (…) des étudiants, (…) des personnes qui travaillaient au noir qui n’ont plus de job", explique Laurence Champier, directrice générale du réseau des banques alimentaires. En moyenne, les bénéficiaires de ces distributions de nourriture vivent avec moins de 900 euros par mois. Le gouvernement envisage la création de chèques alimentaires pour leur venir en aide.  

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.