Personnes à risques : la question du déconfinement
Les personnes âgées ou celles atteintes d'une maladie chronique ne seront pas obligées de rester confinées, lundi 11 mai. Mais la plus grande prudence leur est demandée pour se protéger du coronavirus.
Pour certains, le lundi 11 mai, date du déconfinement, est synonyme d'angoisse. Sonia Clouet est de ceux-là. Après une opération, elle a perdu plus de 40 kg. Mais son ancienne obésité a laissé des traces. Apnée du sommeil, problèmes pulmonaires... À 46 ans, elle se sait fragile. "Je n'ai plus du tout envie de sortir", confie-t-elle.
Le gouvernement conseille la prudence
Jean-Pierre Grenier a 82 ans et parcourt 10 km chaque jour sur son vélo. Opéré du cœur il y a peu, il fait lui aussi partie des publics à risques. Pourtant, lui et sa femme attendent sans crainte le déconfinement. "On est dans une région qui n'est pas trop touchée. On a beaucoup de chance. Et puis à mon âge, je n'ai plus rien à perdre. Je suis prêt à prendre des risques, raisonnablement", sourit ce retraité. Contrairement à ce qui avait été annoncé dans un premier temps, les plus vulnérables ne seront pas obligés de rester confinés après le 11 mai. Le gouvernement leur conseille tout de même de rester très prudents.
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