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Vidéo Covid-19 : "Je vois atterrir les choses plutôt vers la mi-mars", estime Jean-François Delfraissy

Sur franceinfo, le président du Conseil scientifique affirme que "la vague Omicron n'est pas terminée" : "On va beaucoup souffrir jusqu'à la mi-mars".

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Jean-François Delfraissy, le président du Conseil Scientifique, sur franceinfo le 25 janvier 2022. (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

"La vague Omicron n'est pas terminée" mais "elle est différente" des précédentes, a expliqué Jean-François Delfraissy, président du Conseil scientifique, ce mardi sur franceinfo. "C'est un variant qui est beaucoup plus transmissible mais nettement moins sévère." "Je vois atterrir les choses plutôt vers la mi-mars avec une baisse progressive, très lente, en termes d'hospitalisations", a-t-il estimé. 

Il s'attend ainsi à "une baisse progressive, très lente, en termes d'hospitalisations". Quant au "nombre de contaminations", il "va doucement finir par baisser, avec une hétérogénéité selon les régions".



"On peut imaginer qu'on ait un printemps 2022 qui ne se passe donc pas trop dans de mauvaises conditions, sous réserve d'un nouveau variant qui arrive", a-t-il avancé, alors que le "sous-variant" d'Omicron, BA.2, est scruté.

L'accalmie, si elle se produit, sera sans doute de courte durée, selon lui. "Il y aura sûrement quelque chose à l'automne, a-t-il en effet déclaré. On est dans une épidémie de long cours, je n'ai pas dit qu'on avait terminé, loin de là", a-t-il insisté, répétant qu'"on va beaucoup souffrir, même jusqu'à la mi-mars".

108 481 nouveaux cas de Covid-19 ont été détectés ces dernières 24 heures en France, selon les dernières données publiées par Santé publique France lundi. Il y a une semaine, le lundi 17 janvier, 102 144 nouveaux cas de Covid-19 avaient été recensés. 

337 malades sont entrés en réanimation ces dernières 24 heures (ils étaient 355 il y a une semaine) et on compte 3 353 nouvelles hospitalisations (contre 2 815 il y a une semaine), toujours selon les données publiées par Santé publique France.

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