"On est à la veille d'un très grand rendez-vous électoral, démocratique, je dirais même l'apothéose de la démocratie. Et puis parallèlement, on voit qu'on a ce puits sans fond, en France, qui est le sentiment que le système démocratique ne reconnaît pas les mérites, ne permet pas d'accéder à la dignité", analyse Bruno Cautrès, politologue au Cevipof, sur le plateau de franceinfo. La justice sociale au cœur du mouvementIl rappelle que l'origine de ce mouvement est le combat contre les restrictions sanitaires et les contraintes qu'elles amènent. "Mais on voit qu'à travers ces questions, on retrouve des éléments très communs (...) avec à la fois la question de la justice sociale, l'égalité, la fraternité, et puis le sentiment que le système politique n'arrive pas à écouter, qu'il n'est pas empathique, que c'est une sorte de caste qui vit dans son univers et dans l'incapacité de comprendre les Français", détaille Bruno Cautrès.