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Pass sanitaire : un patron d'entreprise veut l'imposer à tous ses salariés

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Pass sanitaire : un patron d'entreprise veut l'imposer à tous ses salariés à partir du 1er octobre
Pass sanitaire : un patron d'entreprise veut l'imposer à tous ses salariés à partir du 1er octobre Pass sanitaire : un patron d'entreprise veut l'imposer à tous ses salariés à partir du 1er octobre (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2 - M. Justet, L. Campisi, C. Barbaux, X. Roman, P. Lagaune, J. Pires
France Télévisions

Un patron d'entreprise a décidé d'imposer le pass sanitaire à tous ses salariés sous peine de suspension de contrat. Une mesure qui fait débat en interne. Est-ce légal ? Qu'en pensent les salariés ? Reportage à Saint-Quentin-en-Yvelines (Yvelines). 

En théorie, les salariés de cette entreprise située à Saint-Quentin-en-Yvelines (Yvelines) n'ont aucune obligation de présenter leur pass sanitaire pour venir travailler. Pourtant, à partir du 1er octobre, tous devront impérativement le présenter pour se rendre au bureau. La mesure est bien accueillie par la majorité des employés. "À partir du moment où c'est obligatoire dans certains domaines comme dans la restauration, je ne vois pas pourquoi chez nous ça poserait problème", estime l'un d'eux.

Le patron risque un an de prison et 45 000 euros d'amende

Cette entreprise, où 90% du personnel est vacciné, propose de la téléassistance aux personnes âgées. Une partie des employées est donc en contact avec des personnes à risque, ce qui, selon le directeur, justifie sa décision. "Nos équipes interviennent dans des Ehpad, dans des établissements pour personnes âgées ou en situation de handicap et concrètement, elles pourraient représenter un risque", souligne Laurent Vasseur, président du directoire de Bluelinea. En cas de non-présentation du pass sanitaire, les salariés verraient leur contrat de travail suspendu. Mais d'après Aline Jacquet, avocate spécialisée en droit du travail, "on ne peut pas sanctionner un salarié" sur ce motif. Selon la loi, le patron risque jusqu'à un an de prison et 45 000 euros d'amende.

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