Pass sanitaire : à Strasbourg, l'hôpital se réorganise avec l'obligation vaccinale des soignants
L'obligation vaccinale pour tous les soignants démarre le mercredi 15 septembre. Si la grande majorité d'entre eux a au moins reçu une première dose de vaccin, les directeurs d'établissements sont parfois contraints de se réorganiser.
Depuis minuit, le mercredi 15 septembre, que l'on soit médecin, aide-soignant, agent d'entretien ou ouvrier, pour travailler dans les hôpitaux de Strasbourg (Bas-Rhin), il faut être vacciné contre le Covid-19. Pourtant, dans les services, c'est une journée comme les autres. 98% des personnels des hôpitaux universitaires de la ville sont vaccinés, et la quasi-totalité des personnels médicaux aussi. Seuls 180 à 200 salariés ne sont pas en conformité avec la loi.
Suspension, vaccination ou démission
Sans une première injection, ils ne pourront pas reprendre le travail. "On a laissé le temps de la pédagogie, le temps de la discussion, notre objectif c'est de faire en sorte que l'hôpital soit un sanctuaire où il est difficile ou impossible pour le virus de circuler", devise Michaël Galy, directeur général des hôpitaux universitaires de la ville. Pour les contrevenants, c'est la suspension sans salaire, avec la vaccination comme option... ou la démission.
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