Nouveau monde. Comment s’informer sur le coronavirus via les assistants vocaux et les réseaux sociaux ?
Poser des questions sur l’épidémie à Alexa ou Siri, c’est possible. Les réponses varient cependant d’un assistant à l’autre et d’un pays à l’autre. Quant aux réseaux sociaux, ils tournent eux aussi à plein régime.
Si vous voulez savoir où en est l’épidémie de Coronavirus, vous pouvez écouter franceinfo mais vous pouvez aussi le demander à votre assistant vocal. Le plus évolué en la matière en France semble être Amazon Alexa. On peut lui poser des questions comme : "Où en est le coronavirus ?", pour connaître les derniers chiffres. Ou : "Ai-je le droit de sortir de chez moi ?", pour un rappel des consignes précises. Ou encore : "Quels sont les symptômes du Covid-19 ?". En revanche, aucune réponse sur la question sensible des traitements à la chloroquine.
Siri d’Apple propose un questionnaire diagnostic mais uniquement aux États-Unis. La version française se contente de renvoyer vers le site du gouvernement. Idem pour l’assistant Google qui se contente, dans sa version française, de renvoyer vers différents sites web lorsqu’on lui pose des questions sur l’épidémie.
Réseaux sociaux : le pire et le meilleur, comme d’habitude
Les réseaux sociaux, aussi, sont une riche source d’information mais également une inépuisable source de désinformation, à travers les infox (fake news). Du coup, toutes les plateformes ont renforcé leur contrôle sur les contenus, notamment le principal d’entre eux, Facebook, mais aussi Twitter. La ligne directrice est double : limiter autant que possible la portée des messages de désinformation et mettre en avant les sites officiels.
Le réseau le plus difficile à modérer est WhatsApp, car les groupes privés (amis, famille, travail, etc.) ne sont accessibles qu’aux seuls participants. Notre conseil techno : ne partagez que des informations fiables, provenant des médias, et alertez vos proches s’ils relaient eux-mêmes des informations que vous savez douteuses. Les réseaux sociaux sont également très utilisés pour partager des mèmes, des montages photo ou des vidéos humoristiques, qui aident à voir la vie un peu plus en rose en ces temps de confinement.
Deux fois plus de trafic que d’habitude
Cette surutilisation des réseaux sociaux se traduit par une surcharge des ressources technique. Mark Zuckerberg a indiqué que l’activité sur WhatsApp était comparable à celle d’un premier jour de l’an, soit le double de d’habitude. Les plateformes doivent donc augmenter leurs capacités informatiques ; mais elles jouent aussi la carte de la sobriété. Par exemple, Facebook a décidé de baisser la qualité de ses vidéo en streaming, pour préserver à la fois ses serveurs et la bande passante globale d’internet.
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