Nice : un aéroport en sommeil avec la crise sanitaire
À Nice (Alpes-Maritimes), la crise sanitaire a considérablement fait chuter le trafic aérien. Une catastrophe notamment pour les taxis, qui peuvent passer des heures à attendre des clients.
L'aéroport Nice-Côte d’Azur (Alpes-Maritimes) est comme endormi. Les halls de départs et d'arrivées sont presque déserts. Les parkings sont vides. La seule affluence est celle des taxis à la sortie. Ils attendent les clients, et ce, parfois pendant plusieurs heures. Pascal Buchard est chauffeur depuis 22 ans. Il ne fait plus qu'une à deux courses par jour, contre huit habituellement. "Les mois de novembre, de décembre, pour nous, ce sont des mois creux. On a des trois heures, des quatre heures d'attente. Ça fait partie du lot. Mais là on a des six heures, des dix heures d'attente ! Ça ne s'est jamais vu, jamais ! C'est du souci, c'est du stress en permanence", regrette-t-il.
14,5 millions de passagers annuels
Le deuxième aéroport français n'échappe pas à la baisse du trafic aérien : - 78 % par rapport à la même période l'année dernière. Aujourd'hui, seule une trentaine de vols sont affichés, contre plusieurs centaines en temps normal. Les rares voyageurs sont dotés d'une attestation, avec un motif impérieux. Impossible d'estimer pour l'heure la reprise d'un trafic aérien normal. Mais l'aéroport de Nice se dit prêt à accueillir dès que possible ses 14,5 millions de passagers annuels.
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