Les opticiens dans le flou après la fermeture des centres commerciaux
Depuis le 31 janvier, les centres commerciaux de plus de 20 000 m² sont fermés. Les opticiens aussi. C'est une première pour la profession qui a été autorisée à travailler pendant toute la crise sanitaire. Ils demandent à être reconnus comme professionnels de santé.
Les opticiens situés dans les centres commerciaux de plus de 20 000 m² ont dû baisser le rideau. Une première pour la profession depuis le début de la crise sanitaire et l'incompréhension est grande. Les rendez-vous avec les clients et même le click and collect sont interdits. "Pendant les deux premiers confinements, on pouvait recevoir sur rendez-vous toutes les urgences. Et là, on nous dit que ce n'est pas autorisé", indique Solène Collignon, opticienne à Dijon.
Les opticiens veulent ouvrir comme les pharmacies
Une décision que les opticiens ne comprennent pas. Ils se considèrent comme des professionnels de santé. Et à ce titre, ils souhaitent pouvoir continuer à ouvrir leurs commerces, comme les pharmaciens. "La lunette, c'est un besoin. C'est compliqué d'avoir un rendez-vous chez l'ophtalmologiste où il y a plusieurs mois d'attente. Ensuite, il faut le temps de réaliser la paire de lunettes", explique Luc Guillou, un autre opticien dijonnais. "On pensait, comme aux confinements précédents, que l'on pourrait avoir la possibilité de rendre ce service à nos clients".
Des clients qui vont devoir attendre. Pour l'heure, le ministre de l'Économie Bruno Le Maire, refuse de leur accorder un régime dérogatoire. Certains opticiens ont pris les devant en organisant des livraisons devant leurs magasins. Mais ce n'est pas suffisant pour assurer le service dont certains ont besoin.
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