"Le gouvernement a parfois la main qui tremble", juge le président du groupe LR à l’Assemblée nationale Damien Abad
Il réclame des protocoles "calibrés" et "une règle nationale" sur le port du masque.
"Le gouvernement a parfois la main qui tremble quand il faut prendre des décisions en matière de port du masque, sur la question du protocole dans les écoles ou les entreprises", dénonce mardi 25 août sur franceinfo Damien Abad, président du groupe LR à l'Assemblée nationale et vice-président de la mission d'information parlementaire sur le Covid-19. L’élu dénonce une "valse-hésitation qui créé de la confusion, de l’anxiété et de l’angoisse pour les Français".
Alors qu’un conseil de défense a lieu dans la matinée sur la question de la lutte contre l’épidémie, Damien Abad fustige "l’indécision, les interrogations et d’impréparation" du gouvernement. Sur le port du masque en entreprise ou dans les écoles, Damien Abad souhaite que "les protocoles soient calibrés, équilibrés, respectés et compris. La question de la compréhension est très importante", citant l’exemple des écoles. "Je ne sais pas aujourd’hui ce qu’il se passe lorsqu’un enfant sera déclaré positif au Covid-19. Est-ce-que c’est la classe qui ferme, est-ce-que c’est l’école ? Il y beaucoup d’imprécisions et d’interrogations la dessus" s’interroge-t-il.
Le masque gratuit dans les établissements scolaires mais pas de gratuité généralisée
Toujours dans les écoles, il souhaite une "distribution gratuite des masques dans les écoles, collèges et lycées", alors que Jean-Michel Blanquer parlait plutôt de dons pour les familles défavorisées. "Il ne faut pas que demain un enfant se retrouve sans masque, parce que ses parents n’en ont pas acheté, qu’ils n’ont pas les moyens ou qu’il l’a oublié", juge Damien Abad. En revanche, il n’est "pas favorable à la gratuité généralisée des masques pour l’ensemble de la population. Parce que ça peut avoir des conséquences économiques et écologiques négatives".
Damien Abad se dit aussi "assez dubitatif sur le cas du port du masque à l’extérieur. Je pense qu’il nous faut une règle nationale", dénonçant les règles par rue à Paris qui "créent de la confusion et un manque de clarté. Il faut de la clarté, de la cohérence, et surtout de la constance", assène-t-il.
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