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La pandémie de Covid-19 a fait plus de 600 000 morts au Brésil

Le pays est le deuxième le plus endeuillé au monde après les Etats-Unis. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Une affiche sur laquelle est écrit "qui est responsable de cette tragédie ?", devant des tissus blancs en hommage aux Brésiliens morts du Covid-19, le 8 octobre 2021 à Rio de Janeiro (Brésil).  (WILTON JUNIOR / ESTADÃO CONTEÚDO / AFP)

Plus de 600 000 personnes sont mortes des suites du Covid-19 en un an et demi de pandémie au Brésil, a annoncé le ministère de la Santé, vendredi 8 octobre. 

Le dernier bilan officiel du ministère fait état de 600 425 décès – dont 615 ces dernières 24 heures – et 21 550 730 cas d'infection au Covid-19, des chiffres largement sous-évalués selon les spécialistes. 

Le Brésil, pays de 213 millions d'habitants, déplore le deuxième pire bilan au monde après les Etats-Unis, qui ont dépassé la barre des 700 000 morts avec une population 35% plus élevée.

Une amélioration, mais "la situation reste préoccupante"

"La situation s'est améliorée, mais il ne faut pas baisser la garde", a déclaré à l'AFP Margareth Dalcolmo, pneumologue et chercheuse à la Fiocruz, l'institut brésilien de référence en santé publique.

Selon elle, la pandémie sera contrôlée au Brésil lorsqu'"environ 80% de la population sera totalement immunisée". À ce jour, 71,4% des Brésiliens ont reçu au moins une dose de vaccin, mais seulement 45,9% ont effectué le cycle vaccinal complet. D'après une récente étude de la Fiocruz, 11% des personnes ayant reçu une première dose sont en retard pour la deuxième, alors que les personnes âgées commencent à recevoir une troisième injection.

La moyenne de décès quotidiens est passée sous la barre des 1 000 fin juillet, avant de chuter progressivement en août pour se stabiliser autour de 500 courant septembre. "La situation reste préoccupante", tempère auprès de l'AFP Domingos Alves, chercheur de la faculté de médecine de l'Université de Sao Paulo (USP) à Ribeirao Preto. Selon lui, le Brésil n'est pas à l'abri d'une explosion de cas à cause du variant Delta, déjà majoritaire dans de nombreuses régions du pays, où de l'apparition de nouveaux variants résistants aux vaccins.

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