Cet article date de plus de quatre ans.

Vidéo Déconfinement : "La liberté de transport ne pourra pas être totale dès le 11 mai", indique Valérie Pécresse

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 4min
Île-de-France : "La liberté de transport ne pourra pas être totale dès le 11 mai", indique Valérie Pécresse
Île-de-France : "La liberté de transport ne pourra pas être totale dès le 11 mai", indique Valérie Pécresse Île-de-France : "La liberté de transport ne pourra pas être totale dès le 11 mai", indique Valérie Pécresse (France 2)
Article rédigé par France 2
France Télévisions

Les présidents des conseils régionaux préparent également le déconfinement. Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, était l’invitée du 20 heures de lundi.

L’Île-de-France est l'une des régions les plus touchées par l’épidémie de Covid-19. Cela veut-il dire que les Franciliens doivent s’attendre à un déconfinement plus tardif ? "Le déconfinement se fera de manière différente selon les spécificités des territoires", explique Valérie Pécresse. Selon la présidente de la région Île-de-France, il faudra donc bien différencier le déconfinement par région. "Et les régions sont prêtes à co-construire avec l’État ce déconfinement, à dire à l’État ce qu’il est possible de faire dans chaque territoire et aussi ce qui est infaisable", ajoute l’élue.

Une offre de transports limitée

Cinq millions de personnes empruntent chaque jour les transports en temps normal. Faut-il aller plus loin que la simple obligation du port du masque, en limitant le nombre de voyageurs ? "Il faut dire la vérité. Dans une région comme l’île-de-France (...) la liberté de transport ne pourra pas être totale dès le 11 mai. Ce n’est pas possible. La RATP et la SNCF ne pourront mettre sur les rails que 50% des trains et des métros", souligne Valérie Pécresse.

Interrogée sur les lycées, dont les régions ont la charge, Valérie Pécresse a également annoncé : "Il n'est pas possible de faire une réouverture totale de toutes les classes [de lycée] le même jour. (...) Je pense qu'il faut donner une priorité aux élèves les plus faibles, aux décrocheurs."

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.