Guadeloupe : une nouvelle nuit sous tension
Malgré l'instauration d'un couvre-feu pour l'ensemble de la population, la Guadeloupe a connu une nouvelle nuit marquée par les pillages et dégâts matériels.
Les feux sauvages et les pillages continuent dans les rues de Pointe-à-Pitre et dans le reste de la Guadeloupe, et ce, malgré le couvre-feu imposé par la préfecture, entre 18 heures et 5 heures du matin. Des hommes masqués restent à proximité des barricades de fortunes, fabriquées avec des carcasses de voitures brûlées ou d'objets pillés en magasin. Une situation qui n'évolue pas depuis une semaine.
De fortes revendications de la population
Initialement en manifestation contre le pass sanitaire, les manifestants réclament plus d'aides, notamment au niveau social. "Il y a des gens qui ont des familles à nourrir", déclare un homme. "On a le problème des eaux potables, que personne ne peut régler sur notre île, on a encore des problèmes d'amiantage, alors que l'amiante n'existe plus depuis des années en France", ajoute un homme cagoulé. L'impression d'être le "déchet de la métropole" pour certains. Des manifestations qui ne surprennent pas les plus anciens, alors que des réunions sont prévues avec les élus de l'île dans les jours à venir.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.