Concert de The Avener à Nice : "Nous avons respecté la limite des 5 000 personnes", assure la mairie, qui va imposer le masque pour les grands événements
Les images du concert sur les réseaux sociaux provoque l'indignation de nombreux internautes. Ils dénoncent le manque de distance entre les spectateurs et le non-respect des gestes barrières.
"Nous avons respecté la limite des 5 000 personnes fixée par la préfecture, via un comptage, dans un espace délimité où, en temps normal, nous mettons 36 000 personnes", assure la mairie de Nice, contactée par franceinfo dimanche 12 juillet, au lendemain du concert gratuit du DJ français The Avener au sommet de la Tour Bellanda. Les images du show samedi soir, diffusées sur les réseaux sociaux, montrent une foule compacte sur le quai des Etats-Unis et la promenade des Anglais. De nombreux internautes dénoncent le manque de distance entre les spectateurs et le non-respect des gestes barrières.
"Toutes les conditions ont été respectées. On a l'impression sur les images mais sur place les gens ne sont pas si serrés. Des panneaux et des messages audio rappelaient les gestes barrières à respecter", affirme-t-on encore à la mairie de Nice, tout en précisant que ce concert organisé par la ville est le "seul événement de ce type de l'année".
L’événement d’hier à #Nice06 respectait les consignes gouvernementales comme l’a indiqué la préfecture : comptage pour respect de la jauge de 5000, consignes de distanciation rappelées via messages audio et signalétique et masques fortement recommandés.
— Christian Estrosi (@cestrosi) July 12, 2020
"L’événement respectait les consignes gouvernementales comme l’a indiqué la préfecture", assure également le maire de Nice, Christian Estrosi, dimanche sur Twitter. "Nous regrettons que ces consignes n’aient pas été suffisamment respectées", ajoute cependant Christian Estrosi, qui "demande à l’Etat de revoir le décret qui régit les grands événements afin d’imposer le port du masque, même à l’extérieur. A Nice, il sera désormais obligatoire pour tous nos événements." Pour lui, "il est impératif de concilier impératif sécuritaire et relance économique et culturelle".
De son côté, le directeur de cabinet du préfet des Alpes-Maritimes écarte toute polémique. "A deux jours d'un anniversaire particulièrement cruel et douloureux pour les Niçois, Nice était belle parce qu'elle était le symbole d'une reprise de la vie, estime Rémi Recio, dimanche sur France Inter. Et c'est le message fort qui doit être retenu plutôt que certains qui prennent la fâcheuse habitude de rechercher la polémique systématique." Sur des photos et vidéos partagées sur les réseaux sociaux, on voit une foule compacte danser, suscitant des commentaires indignés d'internautes.
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